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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


The Dark Knight Rises : l'avis du blog.

Publié par The Temple Of Whiskers sur 24 Juillet 2012, 23:00pm

Catégories : #Sorties Ciné

     The-Dark-Knight-Rises-
Petit article en commun pour l'écriture de la critique du film le plus attendu de 2012... le soucis c'est que pour raison nous ramenant au 8 Juin 1936 et la création des congés payés, tout le monde n'éditera pas sa critique ce jour. Enfoiré de Léon Blum, tu nous plombe notre article !  

 

L'avis de Mr Edward :

 

 Mais que vaut The Dark Knight Rises ? Après une attente monstrueuse et une campagne marketing à la limite de l’overdose, il était temps que le film sorte. Christopher Nolan nous ayant pondu le chef d’œuvre The Dark Knight, la question se posait de savoir s’il allait faire mieux et surtout, comment allait-il conclure la trilogie.

Alors verdict ?

Tout d’abord, The Dark Knight Rises n’est pas un TDK2. Et c’est surement cela qui fera que beaucoup de monde seront déçus par cet opus, car celui-ci est différent de son prédécesseur. Et dans un sens ce n’est pas plus mal. Pour autant, bien qu’en dessous de The Dark Knight, il n’en demeure pas moins excellent. C’est certainement l’un des meilleurs blockbusters de cette année 2012 avec Avengers.


Direct, nous sommes plongés dans le vif du sujet avec un prologue qui demeurera, vraisemblablement, comme l’une des meilleures scènes de la trilogie. Intelligent, bien filmé, prenante et surtout nous présentant l’adversaire de Batman dans le film : Bane. De par cette scène, on remarque que Christopher Nolan s’est amélioré dans sa manière de filmer les scènes d’actions. Et il faut le dire, dans The Dark Knight Rises, il y en a beaucoup. C’est d’ailleurs l’un des gros points forts du film : ses scènes d’actions. Autant cette année, Avengers avait mis la barre très haute, autant TDKR n’a rien a envié au contraire. Christopher Nolan ne fait pas tout exploser pour le plaisir de tout faire exploser, les scènes d’actions ont toujours un but, une raison. Elles sont efficaces, parfois sobres mais jamais fades. Pendant 2h44, on reste scotché à notre siège et nous passons un agréable moment. Ce qui est l’un des buts recherchés. De ce fait, Christopher Nolan prouve, une fois encore, qu’il sait tenir sa caméra et que d’un point de vu « technique », il s’est encore surpassé. Bien évidemment le film possède des scènes plus posées.

J’en viens donc au rythme du film, à sa mise en scène et au scénario. Alors que dire concernant le scénario ? Et bien, celui-ci a de quoi nous désarçonner car il très classique dans la forme ainsi que dans le fond. La structure  est un mélange de The Dark Knight, de Begins et d’Inception. Autant, nous pouvions saluer un scénario bien écrit, intelligent, avec de belles trouvailles, solide pour The Dark Knight, autant ici, les frères Nolan et David S. Goyer ont écrit un scénario par moment bancal. Christopher Nolan tombe, par instant, dans la facilité scénaristique. C’est ce que l’on peut se dire, la première fois que l’on voit le film. Car au second visionnage, les défauts connus, en les analysant, on se rend compte qu’il n’y a pas tants de défauts et d’incohérences que cela, qu’il faut souvent chercher la petite bête pour les trouver. Et peut-être est-ce là aussi un des points faibles du film, il faut, pour certains, un second visionnage pour apprécier tout l’étendu de l’histoire. Malgré tout, au niveau du rythme du film, celui-ci est maintenu du début à la fin. On reste dans le film sans décrocher un instant.  La mise en scène est toujours autant maîtrisée. Au niveau des enjeux, il y en a beaucoup que Christopher Nolan met sur le tapis mais arrive à tous les résoudre au bon moment pour éviter que cela traîne en longueur. Concernant les thèmes que Mister Nolan aborde, ceux-ci sont toujours aussi bien traités et intéressants.

Maintenant parlons du casting. Il y avait été fait comme reproche le fait que Christian Bale soit trop en retrait dans The Dark Knight, et bien ici ce n’est pas le cas. De manière logique, le film tourne autour de lui et plus particulièrement autour de Bruce Wayne plus que de Batman. Un Bruce Wayne meurtri, abattu, perdant l’envie de se battre, bref, au fond du trou. Christian Bale est parfait dans ce rôle et touchant. Il va de même pour Michael Caine en Alfred. Les échanges que les deux protagonistes ont dans le film se révèlent être des scènes très fortes et très émouvantes. Gary Oldman en commissaire Gordon, toujours parfait. Morgan Freeman, pareil. Venons au « nouveaux ». Tom Hardy confirme tout le bien que l’on peut penser de lui et la talent dont il sait faire preuve pour donner vie à Bane, l’adversaire de Batman. Dans ce rôle, il est charismatique, flippant, bestial et froid. C’est un tout autre méchant que Le Joker. Le Joker étant une « agent du chaos » qui aime pourrir l’âme de chaque personne, baignant dans la folie mais toujours avec « intelligence ». Bane est froid calculateur, manipulateur. Maintenant, concernant Anne Hathaway, on pouvait avoir des craintes à son sujet. Et bien, c’est une excellent surprise et une excellent Catwoman, un jeu tout en nuance, prouvant que Christopher Nolan ne s’est pas trompé en la choisissant. Ce n’est pas comme une certaine Marion Cotillard (et oui il m’arrive parfois de tirer dans l’ambulance), ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est juste qu’elle manque de charisme naturel et paraît presque fade. N’oublions pas Joseph Gordon Levitt, parfait dans son rôle.

 

Au niveau de la bande-son, celle-ci est toujours aussi excellente.

Pour conclure, The Dark Knight Rises n’est pas peut-être pas aussi excellent que The Dark Knight, bien que le titillant par instant, mais il se révèle une excellente conclusion pour cette trilogie.

 

Note : 4.25/5

  article_batman.jpg

 

L'avis de yoyo114 :

 

    Voici une nouvelle critique un peu plus complète :  

   

Voici venu sur les écrans The Dark Knight Rises, ultime volet de la trilogie de Christopher Nolan. Le premier, Batman Begins, était un excellent divertissement mais ne révolutionnait pas le genre. En revanche, The Dark Knight, de par son développement sombre et ses rebondissements à la Michael Mann (en moins bien (désolé hunter)), avait enthousiasmé les cinéphiles à travers le monde, générant un milliard de dollars de recettes. La performance de Heath Ledger, en Joker vicieux et allumé, y était pour pas mal.

 

 

 

Autant dire que ce troisième opus était un des films les plus attendus de l’année. Et rares sont, dans l’histoire du cinéma, des films qui ont généré autant d’attente. Campagne marketing colossale, petits spots télé, avant-premières mouvementées… Et n’oublions pas les milliers de pages de discussions sur Allociné, pour un film que personne n’avait vu et dont on ne connaissait même pas le scénario. N’ayant pas été emballé par The Dark Knight, j’attendais ce troisième volet sans non plus me découper les ongles à la truelle.

 

 

 

Comme dirait l’autre, alors verdict ?

 

 

 

Difficile à croire, mais The Dark Knight Rises n’est pas une suite de The Dark Knight. On ne retrouve pas le même aspect sombre et tourmenté. Par contre, on retrouve la ligue des ombres, secte qui occupe une place importante dans le premier volet. A croire que Nolan a complètement oublié son second volet, et a décidé de faire une suite du premier ! Etonnant, quand on connaît l’immense succès de The Dark Knight.

 

 

 

Durant la première heure, qui sert d’exposition, on découvre un Bruce Wayne diminué, avec une barbe fournie et une canne à laquelle il se tient difficilement. Huit ans se sont écoulés. On redécouvre Gotham qui, selon tout le monde, est devenue une ville paisible. Il n’y a que le commissaire Gordon pour en douter. Mais la paix est vite troublée par Bane, un colosse avec un masque à la Dark Vador, qui au départ semble être un simple homme de main, mais qui a en fait élaboré un plan imparable pour faire disparaître gotham.

 

 

 

Les frères Nolan ont un peu oublié le scénario sombre et complexe du deuxième opus. Ici, on sait d’avance qui sont les gentils, qui sont les méchants. Certes, il y a quelques allusions à Occupy Wall Street, au mouvement des indignés. On sait que Nolan aime ancrer la saga dans l’actualité, mais pour le coup, ça fait un peu poussif. Et puis de toute façon, à la fin, la ville doit exploser, toute cette histoire de révolution n’étant qu’une partie du plan. Bref, à l’image du nouveau joujou volant de Batman, on peut dire que le scénario des Nolan est en pilotage automatique.

 

 

 

Mais ce que TDKR perd en originalité par rapport au précédent, il le gagne en efficacité et en fluidité. Le scénario de The Dark Knight souffrait d’effets trop appuyés, de symbolique un peu poussive (Batman inclinant la tête de Harvey Dent du bon côté, à la fin du film, ça fait limite opéra). Ici, le scénario est vraiment impeccable, sans temps mort. Nolan joue la carte du divertissement, tout en proposant une large palette de personnages, offrant au film une densité très appréciable. C’est sans doute cette densité qui maintient le spectateur en haleine pendant plus de deux heures et demie. Tous les sujets chers à Nolan (dépassement de soi, la ville doit-elle être sauvée, importance de la transmission, du symbole) sont réunis, digérés, épurés, pour former une conclusion sobre mais aboutie à la saga. Ici, pas de dialogues trop démonstratifs comme on pouvait en trouver dans le second volet, pas d’accumulation d’enjeux jusqu’à l’overdose. Nolan arrive à conjuguer densité et sobriété, pour la première fois depuis Memento, je dirais.

 

 

 

On regrette tout de même de voir si peu Batman, pour un film qui parle quand même de Batman. Ici, tout se concentre sur Bruce Wayne. Et encore, un Bruce Wayne un peu défaillant, qui laisse tout le taf au jeune policier (Gordon Levitt) et à Jim Gordon (Gary Oldman). Bien sûr, Batman fait son petit show dans les trente dernières minutes, mais est-ce suffisant ? Pendant toute l’histoire, on a le droit à la vie de Bruce Wayne façon Facebook : Bruce s’est fait cambriolé, Bruce rencontre une jolie fille, Bruce se fait piéger, Bruce va en prison, Bruce fait de la muscu, Bruce grimpe, Bruce tombe, Bruce grimpe, Bruce tombe… D’un côté, cela permet à Nolan de déployer une réflexion intéressante sur le super-héros.

 

Bref, le scénario est abouti. Et surtout, il propose de sacrés morceaux d’actions et de scènes de destructions massives.

 

Les scènes d’actions sont magnifiquement réalisées, plus lisibles que dans Inception. Nolan montre une fois de plus qu’il a un talent gigantesque pour la mise en scène, alternant avec brio scènes d’actions aux musiques tonitruantes et moments de silence pesants. La photographie est soignée, le montage impeccable, les effets spéciaux aussi. Tout dans la réalisation est impeccable.

 

J’en viens aux acteurs. Je pense, contrairement à beaucoup, que Nolan n’est pas un excellent directeur d’acteurs. Déjà, comme dans TDK, les dialogues sont trop démonstratifs et écrits pour laisser place à une belle interprétation. Normalement, un grand acteur parvient, grâce aux expressions et aux attitudes, à révéler toute la portée d’un dialogue. Chez Nolan, les dialogues se suffisent à eux-mêmes, tant ils sont écrits. C’est ce que je reproche à Inception, et encore plus aux Batman. Voilà, passé ce constat, les acteurs sont plutôt bons : Christian Bale est assez charismatique, il n’est pas transcendant mais arrive à porter ce rôle compliqué sur ses épaules. Michael Caine et Morgan Freeman sont très bons, ce qui n’est plus une surprise. Gary Oldman joue presque mieux que dans le précédent, même s’il a du mal à pleurer (c’est toujours mieux que Cotillard qui n’arrive pas à mourir).

 

 

 

Anne Hattaway, je suis, comme beaucoup, très agréablement surpris. Elle campe magnifiquement son personnage. Quand j’ai vu qu’elle était dans le casting, j’ai été déçu.

 

 

 

En revanche, j’étais ravi de savoir que Marion Cotillard faisait aussi partie de l’équipe. Et pourtant, quelle déception ! Elle est passée à côté de son personnage, on a limite l’impression qu’elle est là en touriste. D’ailleurs, son personnage semble ajouté, car il n’apporte pas énormément au film. Et ce n’est pas un petit twist final qui changera les choses.

 

 

Gordon-Levitt est inexpressif, comme dans Inception, en pire. Je ne comprends pas l’engouement pour cet acteur. Finissons sur une touche positive : Tom Hardy, charismatique au possible, qui incarne avec brio Bane. C’est un futur grand acteur, disons même que c’est d’ores et déjà un grand acteur, avec qui il faudra compter dans les années à venir.

Note : 4.5/5

 

Dark-Knight-Rises-Catwoman

 

L'avis de Hunter Arrow :

Oui j'avoue c'est un remix fait à l'issue d'un deuxième visionnage plus concluant il faut l'admettre.

 

Il faut bien que je l'admettre mais dans un premier temps j'étais déçu. Déçu de ne pas me retrouver devant le chef d'oeuvre incontestable de ces dernières années auquel je m'attendais pour la suite de The Dark Knight. Déçu de ne pas assister à un bond qualitatif aussi spectaculaire entre cet opus et son prédécesseur tels que c'était le cas entre TDK et Batman Begins, tant le deuxième opus à carrément transcender le genre du film de super héros. Déçu aussi de me retrouver devant un film à la structure moins surprenante que son ainé. Alors disons le mais à l'issue de la première projection, j'étais assez dubitatif.

 

Mais il en est de ces films dont on a l'impression d'être passé à côté. Pas parce que l'on n'a pas saisi leur profondeur, mais seulement parce que l'on a joué au pisse froid incapable d'apprécier un grand spectacle quand celui s'offre à ses yeux. C'est à l'issue d'une deuxième projection que j'ai pû déduire ceci : The Dark Knight Rises est un grand spectacle épique et jouissif, parsemé de moments de bravoures tels que l'on en n'a jamais vu dans un film de super héros.

 

Si la première heure joue avec nos nerfs introduisant les nouveaux personnages de ce film et de nouveaux enjeux, tout en jouant de l'absence du célèbre Dark Knight c'est pour mieux nous balancer à la figure tout sa portée héroïque par la suite. Car oui dans les faits, the Dark Knight Rises saisi bien mieux l'essence de ce que doit être un héros que ces films avec personnages grimés tels un jour de carnaval et avec leur CGI sensée apporter l'illustration visuelle à leurs pouvoirs. Ici Batman n'a aucun pouvoirs mais c'est surtout la dimension de l'humain surpassant sa simple condition pour devenir un symbole qui marque. Et là tout de suite le film nous renvoie à Batman Begins et c'est ainsi que l'on saisi toute la cohérence de cette conclusion qui est au final l'accomplissement de l’œuvre de Wayne/Batman.

 

Sinon il me faut traiter des points plus terre à terre et moins portés sur la symbolique que sont la réalisation et l'interprétation des acteurs. L'action, plus présente dans ce film, est intense, lisible et spectaculaire. Si on peut dénoncer un recours à certains facilités scénaristiques et peut être un peu moins de cohérence dans le montage, ce dernier souffrant de certaines ellipses; il faut tout de fois reconnaitre que Nolan capte parfaitement avec sa caméra l'essentiel des enjeux et nous les présente dans des scènes magistrales; bien aidé pour cela par l'interprétation de ses acteurs... enfin la plupart.

 

On va évoquer en premier lieu le cas de Christian Bale. Si on pouvait le trouver effacé dans les précédentes super productions dans lesquelles il jouait, ici il faut admettre que son charisme et l'intensité de son jeu fait mouche. Il est impeccable et s'impose comme le meilleur interprète de Batman/Bruce Wayne au cinéma. Quant à son méchant joué par l'excellent Tom Hardy, bien que ce dernier ne soit pas aidé dans par un masque lui recouvrant la moitié du visage, il peut compter sur sa prestance physique et l'intensité de son regard ainsi qu'un scénario lui réservant les passages les plus marquants pour imposer son Bane comme un adversaire charismatique et puissant. Hathaway est une bonne surprise, son personnage de Catwoman étant aussi sexy qu'ambigüe, ses interventions sont plaisantes. Gordon Lewit test toujours impeccable tout comme Gary Oldman et Morgan Freeman. En revanche Marion Cotillard déçoit tant elle ne semble pas avoir le charisme pour son rôle ce qui est surtout dommageable vers la fin.

 

Pour conclure si The Dark Knight Rises n'est pas le chef d'oeuvre tant attendu à cause de menus défauts, il faut admettre que c'est un grand film de divertissement et la conclusion parfaite pour cette grande saga.

 

Note : 4,5/5

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M
hunter et moi l'avons aussi vu le 24 juillet.
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C
Merci de m'avoir cité. Un plaisir.
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