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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


Les Critiques Vachement en Retard de l'année 20145 de mr-edward Vol. 3

Publié par mr-edward sur 7 Février 2016, 14:58pm

Catégories : #Sorties Ciné, #Micro-Critiques

AGENTS TRÈS SPÉCIAUX – CODE U.N.C.L.E

Film de Guy Ritchie avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander. Sortie le 16 septembre 2015.

Histoire : Au début des années 1960, durant la guerre froide, l'agent de la CIA Napoleon Solo est contraint de collaborer avec l'agent du KGB Illya Kouriakine pour lutter contre une organisation criminelle internationale. Ces deux agents, au style très opposé, n'ont qu'une seule piste : la fille d'un scientifique allemand porté disparu qui est le seul à pouvoir infiltrer l'organisation criminelle.

 

Agents très spéciaux est un film d’action sur-vitaminé, Guy Ritchie (tout comme Matthew Vaughn avec Kingsmen) s’amuse comme un fou avec ses gadgets. Un peu trop bavard par moment, mais le film est délicieusement vintage, inventif et drôle. Les scènes de fusillades et de courses-poursuites sont à la fois élégantes et jouissives. Un brin en-dessous d’un Kingsmen mais il n’empêche que c’est un bon film. Le duo Henry Cavill et Armie Hammer fonctionne très bien. Alicia Vikander est radieuse. L’intrigue est peut-être un peu trop sommaire. Bref, un bon film.

EVEREST

Film de Baltasar Kormákur avec Jake Gyllenhaal, Jason Clarke, Michael Kelly. Sortie le 23 septembre 2015.

Histoire : Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

 

Comme l’a dit un jour un grand poète : « C’est beau mais c’est loin ». Pas sûr qu’il parlait du Mont Everest, mais la corrélation peut se corréler. Comme le nom du film l’indique, ce n’est pas l’ascension du Mont Demonfion dont il est question, mais de l’Everest. Je dois avouer que comme pour certains films, je n’ai pas grand-chose à dire sur le film. Juste qu’il est bien réalisé et intéressant. On sent le casting impliqué dans le tournage et que ce n’est pas réalisé en studios ou tout du moins en tout en CGI. On voit les acteurs/actrices en chier quand leur personnage en chie. Cela sonne vrai et pour ce genre de film c’est important. Personnellement, J’ai beaucoup aimé le film. L’un des plus gros reproches que je luis ferais, c’est au niveau de sa dramaturgie, vers la fin du film, Baltasar Kormákur manque un peu de subtilité et de dosage dans celle-ci. Peut-être que certaines scènes se sont réellement déroulés, mais parfois c’est un peu trop.

La réalisation est très propre, peut-être un peu trop classique et manque d’ampleur. Mais j’avoue que c’est un peu du pinaillage.

C’est un beau film à voir.

SEUL SUR MARS

Film de Ridley Scott avec Matt Damon, Kate Mara, Jessica Chastain. Sortie le 21 octobre 2015.

Histoire : Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.

 

En 2002, Corneille chantait : « Je suis seul au monde. Y'a rien à faire, je suis seul au monde. Je peux plus me taire, je suis seul au monde. Je me sens seul au monde ». 9 ans plus tard, Andy Weir publia The Martian inspiré de cette chanson dont le film de Ridley Scott en est l’adaptation. Et pour des raisons de conflits d’agendas, Corneille ne pu participer au film et fut donc remplacé par Matt Damon, ce qui est un mal pour un bien tant Matt Damon est un acteur que j’aime bien et qui est parfait dans son rôle.

Certes, le personnage de Matt Damon est Seul sur Mars mais pas à l’écran. En effet, le film alterne passage sur Terre et passage sur Mars. D’un point de vu de l’immersion, c’est un problème car finalement, on ne sent jamais réellement le personnage de Matt Damon en danger, car on voit l’évolution de la Mission de Sauvetage. Mais d’un autre côté, aucune de ces scènes n’est inutile, au contraire, elles sont toutes intéressantes et surtout ça évite le Deus Ex Machina sorti de je ne sais où et qui ferait que d’un coup, une équipe vient sauver Matt Damon.

D’un point de vu de la réalisation, Ridley Scott manque parfois de subtilité sur certaines scènes mais ce n’est pas gênant quand à l’appréciation du film. En même temps, chez l’ami Ridley, la mise en scène n’a jamais été un problème, c’est plus au niveau du scénario que certains de ses films sont mauvais. Ici, ce n’est nullement le cas. C’est bien écrit, très intéressant. Le côté « léger », par exemple au niveau de la bande-son composé de titre disco ou l’attitude du personnage de Matt Damon peut gêner, mais c’est bien traité.

Finalement, j’ai peu de choses à reprocher aux films, c’est plus une appréciation personnel qui fait que je n’ai pas adhérer à 100% au ton du film.

NOUS TROIS OU RIEN

Film de Kheiron avec Kheiron, Leila Bekhti, Gérard Darmon. Sortie le 4 novembre 2015.

Histoire : D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.

 

Un film qui fait du bien en ses temps difficile, dans notre beau pays. Un message positif qui ne tombe pas dans le larmoyant. En outre, c’est aussi l’une des plus belles déclarations d’amour qu’un enfant peut faire à ses parents. Je pourrais vous parler de ce film pendant des heures, mais je pense et je suis persuadé qu’il est plus intéressant de le voir par vous-même, pour vous faire vraiment votre propre avis.

Pour un premier film, c’est de l’excellent travail. C’est très bien mis en scène, bien joué. C’est sérieux et léger à la fois. La légèreté du film et le côté « comédie » permet de faire passer le message encore plus que si cela avait été un « simple » drame. C’est touchant, émouvant et fantaisiste à la fois. C’est un film que je vous conseille de voir.

STRICTLY CRIMINAL

Film de Scott Cooper avec Johnny Depp, Dakota Johnson, Benedict Cumberbatch. Sortie le 25 novembre 2015.

Histoire : Dans les années 1970 à Boston, James J. Bulger, alias « Whitey » Bulger, devient l'un des membres fondateurs du gang irlandais de Winter Hill. Son ascension dans le monde de la pègre est facilitée par John Connolly, un ami d'enfance devenu agent du FBI.

 

Encore un film avec Johnny Depp qui se grime, me direz-vous. C’est pas faux, mais vu l’interprétation qu’il nous sort, on peut lui pardonner ça. En effet, cela faisait un bon petit moment que Mister Depp ne nous avait pas sorti une grande prestation. Certes l’usage de lentille pour rendre le personnage encore plus inquiétant n’était pas forcément des plus utiles voire cela peut gêner certaines personnes, mais bon on peut s’y habituer. Johnny Depp est dantesque dans son rôle et ça fait plaisir de le voir avec ce genre de rôle et surtout cela démontre, pour ceux qui l’oublierait, que c’est un très grand et talentueux acteur, qui ne fait pas, malheureusement pas toujours les bons choix.

Bien que la prestation de Johnny Depp soit plus mise en avant, le reste du casting n’est pas en reste et nous délivre de bonne prestation. Cela fait plaisir de voir, par exemple que Benedict Cumberbatch ne pas se cataloguer à des rôles à la Sherlock Holmes (même s’il est brillant dans ce rôle) et jouer un personnage plus classique. Dakota Johnson sans nous sortir une incroyable prestation est bonne dans son rôle, bien loin de celle qu’elle nous a sorti dans Cinquante Nuances de Grey.

Au niveau de la réalisation, celle-ci est très classique, un peu trop. Bien que Scott Cooper nous délivre de très bons films, on ne sent pas une évolution dans sa réalisation. Il a tendance à ne pas trop prendre de risques. Ce n’est pas non plus honteux, mais ses films peuvent manquer un peu d’ampleur. Et c’est un peu la même chose au niveau du scénario. Je trouve que le film termine trop tôt et qu’il y a des pans de l’histoire de Bulger, qui nous est montré avec des images d’archives et des légendes, auraient mérités un traitement cinématographique si je puis dire.

Pour conclure, Strictly Criminal (quel titre de merde, Black Mass c’est quand même mieux) est très bon polar avec d’excellents comédiens.

LE PONT DES ESPIONS

Film de Steven Spielberg avec Tom Hanks, Mark Rylance, Scott Shepherd. Sortie le 2 décembre 2015.

Histoire : James Donovan, un avocat de Brooklyn se retrouve plongé au cœur de la guerre froide lorsque la CIA l’envoie accomplir une mission presque impossible : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain U-2 qui a été capturé.

La période de La Guerre Froide est, je dois l’admettre, un pan de l’histoire qui ne me passionne pas plus que ça. De ce fait, ce nouveau Spielberg ne m’intéressait pas vraiment. Malgré tout, je me suis fait violence en alant le voir. Et quelle torture (sic !) !!!! Voir un excellent film est toujours douloureux.

 

Ce que l’on peut craindre avec Spielberg, c’est que lorsqu’il aborde notre histoire, il a parfois tendance à tomber dans le mélodrame face et tire-larme. Ici, ce n’est nullement le cas. Il nous livre un film classique dans la forme et intéressant dans le fond, tout en sobriété.

Il ne vire pas dans le manichéisme gerbant et prendre le recul nécessaire.

Dans cette histoire, il n’y a pas le gentil pays des Etats-Unis et le méchant pas beau pays de l’URSS. Chacun a sa part de responsabilité.

Au milieu de cela, il y a Tom Hanks qui se retrouve plongé dans cet océan sinueux et boueux. Faisant ce que personne ne veut faire : défendre un homme parce qu’il est peut-être un espion Russe. Et « face » à lui, Mark Rylance, loin du cliché du méchant russe. C’est un mec, de prime abord, des plus banales. Bien que venant de 2 mondes différents, une relation presque amicale s’installe entre les 2 hommes. Chacun apprendra, à sa manière de l’autre.

De par sa mise en scène, Spielberg n’essaye jamais d’en faire trop. On sent un souci de reconstitution et cette histoire d’un homme classique (Tom Hanks) qui va être l’acteur d’un des moments les plus importants et méconnus de l’histoire de cette Guerre Froide.

C’est donc un film brillant que nous livre Spielberg.

THE BIG SHORT

Film d’Adam McKay avec Christian Bale, Steve Carell, Ryan Gosling. Sortie le 23 décembre 2015.

Histoire : En 2005, à Wall Street, profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des médias et du gouvernement, quatre outsiders constatent la bulle financière et l'opacité de son financement. Ils se positionnent en faveur de la débâcle qui leur apparaît certaine, en vue de réaliser le casse du siècle.

 

Comme l’a dit un jour, un très grand poète : « Grandeur et décadence dans l’univers de la finance ». The Big Short dispose d’un casting cinq étoile, mis en scène pas Adam McKay, plus habitué au genre « comique ». Ce qui me faisait un peu peur d’ailleurs. De l’homme je n’avais vu que Very Bad Cops et ce n’était pas fameux. Malgré tout, je lui laissais une chance de me convaincre et il a réussi son pari. En effet, la première chose qui m’a sauté aux yeux devant le film, c’est sa réalisation et son montage, c’est brillant, intelligent, inventif. Le mec a compris qu’il ne pouvait pas nous sortir un banal film de comédie sur la finance sous peine d’être un sous-Loup de Wall Street. Personnellement, je trouve que c’est un bon mélange entre Margin Call et Le Loup de Wall Street. Sans dire qu’il pioche à droite et à gauche de ses 2 films, c’est le chaînon manquant. The Bigh Short est intelligent, brillant, extrêmement bien mis en scène, intéressant, drôle. Il faut quand même maîtriser un peu la finance pour tout comprendre (ou alors je suis idiot), mais même lorsqu’il y a des choses qui nous échappent, Adam McKay a une astuce (que je vous laisse voir) pour comprendre justement l’élément en question.

Au niveau du casting, celui-ci est à la hauteur de sa réputation. Steve Carell continue de nous prouver qu’il n’est pas juste l’acteur de 40 ans, toujours puceau, Christian Bale toujours aussi bon, Ryan Gosling continue lui aussi de nous prouver qu’il n’est pas juste le mec de Drive. Brad Pitt est plus mis en retrait, mais il est bon dans son rôle.

Bref, un grand film, très intéressant et brillement mis en scène

D’autres films vus ne font pas l’objet de critiques, dans cet article, car je laisse ma place à Hunter Arrow qui a souhaité le faire.

Ces films sont :

- La Rage au Ventre

- Ex Machina

- Hacker

- Sicario

- Prémonitions

- Peut-être Spectre.

 

Sachez que me concernant, ayant visionné ces films (à l’exception de Ex Machina), j’ai trouvé que dans l’ensemble, c’était des bons films. Une légère préférence pour Spectre qui dispose, certes d’un scénario classique, mais qui niveau scène d’actions, envoie du pâté par paquets de 12. Hacker étant celui qui m’a le moins emballé mais dont je reconnais les nombreuses qualités. Sicario confirme tout le bien que je pensais de Denis Villeneuve qui sort un film coup de poing et nous dévoile des scènes de tensions à couper le souffle et qui nous scotche sur notre siège. J’ai aussi été emballé par La Rage au ventre et encore une très grosse prestation de Jack Gyllenhaal.

Fin de la série d’article, rideau, à la prochaine pour de nouvelles aventures.

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