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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


The Way : La critique

Publié par Mr Edward sur 31 Octobre 2013, 18:03pm

Catégories : #Sorties Ciné, #Dans le Magnéto

Réalisé par Emilio Estevez

Avec Martin Sheen, Deborah Kara Unger, Yorick Van Wageningen, James Nesbitt, Emilio Estevez...

Genre : Comédie, drame

Sortie : 25 septembre 2013

Synopsis : Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide de transporter lui-même les cendres de son fils jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur sa route, il va croiser d'autres pèlerins dont trois particulièrement : Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost ; qui vont l'accompagner dans cette aventure. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas et comprendre ainsi ce qui avait pu amener son fils, avec lequel il avait peu de contacts, à effectuer ce pèlerinage.

Contexte...

En plus d'être la 6ème réalisation d'Emilio Estevez (Outsiders, Young Guns), The Way, la route ensemble, marque les retrouvailles de l'acteur/réalisateur/scénariste avec son père Martin Sheen (Apocalypse Now), après Bobby (2006), The War at Home (1996), Objectif Nucléaire (1989), In et Custody of Strangers (1982) et le film d'animation Les Trois Rois Mages (2003).

The Way, la route ensemble, est l'adaptation du roman : Off the Road : A Modern-Day Walk Down the Pilgrim’s Route into Spain" de Jack Hitt. La trame étant un père de famille se retrouvant à effectuant le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Pour l'écriture du scénario, Emilio Estevez s'est inspiré de son histoire personnelle. En effet, son fils Taylor a effectué le pèlerinage avec son grand-père Martin Sheen.

Le film n'a eu le droit qu'à une sortie limité aux Etas-Unis, le 7 octobre 2011. Avant cela, il a été présenté Au Festival international de Toronto, le 10 septembre 2010. C'est donc 3 ans après que le film débarque dans les salles obscures françaises.

Introduction...

Tandis que j'écrivais les première lignes de cette critique, une phrase me revint à l'esprit. Celle-ci fut prononcée par Hunter Arrow, alors que nous rentions d'une soirée boite "spécial gabardine du troisième âge". Il était 3 heures du matin, le ciel était dépourvu d'étoiles et la traversée d'un pays heureusement méconnu : la Mayenne ; apportait  son lot de discussions plus abracadabrantesques les unes que les autres. Tous étaient propices aux rires et aux délires de tous genres. Les villes désertes défilèrent devant nos yeux, plongées dans une obscurité apaisante.  Alors que nous quittions l'une d'entre elles, Hunter en profita pour nous distiller une phrase hautement philosophique : "Rien n'est plus fort que l'amour, sauf l'envie de pisser, donc maintenant tu peux t'arrêter."  C'est donc d'amour que nous allons parler dans cette critique, celui entre un père et son fils. L'histoire du film est celle de Tom Avery (Martin Sheen), une médecin américain, obligé  de se rendre d'urgence en France suite au décès accidentelle de son fils (Emilio Estevez). Ce dernier avait entrepris d'effectuer le pèlerinage de Compostelle. Tom décide donc de transporter les cendres de son fils jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Au cours de son périple, il va croiser la route d'autres pèlerins et ouvrir les yeux sur la raison qui a poussé son fils à vouloir effectuer ce voyage.

Verdict...

Tout comme certains de mes confrères, la ponctualité concernant la publication de critiques de films n'est pas mon fort. La preuve en est avec The Way, la route ensemble, sorti le 25 septembre dernier et qui n'est très certainement plus à l'affiche aujourd'hui. Alors pourquoi en parler me direz-vous ? Déjà parce que je suis allé le voir rien que pour vous, ensuite, parce que je l'ai visionné pour me laver les yeux des images de films tels que One  Direction : This is Us et Kick-Ass 2, et pour finir, pour publier la critique d'un film que j'ai apprécié. N'y voyez aucune malice, je ne compte pas sur-évaluer le film.

Vous l'aurez donc compris, The Way est un film que j'ai aimé. Mais est-il bon pour autant ? La réponse tient en 3 lettres : oui. Certes, le film a beaucoup de défauts et ceux-ci peuvent gêner le spectateur (j'y reviendrais un peu plus tard), mais la première chose qui marque, c'est ce sentiment de mélancolie qui se dégage du récit. Logique me direz-vous, au vu du sujet traité. Pour autant, le film n'est pas plombant comme pouvait l'être l'excellent film "La Route" de John Hillcoat, avec Viggo Mortensen et Kodi Smit-PcPhee, traitant aussi de la relation père-fils, l'Apocalypse remplaçant le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

D'une certaine manière, The Way est une déclaration d'amour entre un père et son fils. Emilio Estevez n'a pas besoin d'en faire des tonnes, dans sa réalisation, pour qu'on y croit. Bien que ne jouant pas réellement l'un avec l'autre, l'alchimie entre les deux acteurs est naturel et crédible. Logique me direz-vous, et bien pas tant que cela, After Earth a prouvé que l'on pouvait être de la même famille et n'avoir aucune alchimie entre les deux interprètes (Les Smith, père et fils, pour information) car jouant très mal leur rôle respectif. Dans The Way, c'est l'un des grands points positif car, bien que Emilio Estevez ne soit pas décédé, la peine que ressent Martin Sheen est crédible et sincère. L'interprétation de ce dernier étant excellente, cela accentue ce sentiment. On constate d'ailleurs que le rôle de Tom Avery a été écrit spécialement pour celui-ci. Il tient le film sur ses épaules, malgré les bonnes interprétations de Deborah Kara Unger, Yorick Van Wageningen (le monsieur gabardine de Millenium version Fincher) et James Nesbitt, 3 personnages qui accompagneront Tom durant son périple.

Le film ne se résume pas qu'à cette relation et à cette mélancolie latente. Il y a aussi beaucoup de générosités et d'échanges, notamment, à travers les personnes que rencontre Tom Avery. Certains diront, un peu trop. Et c'est là, d'ailleurs, l'un des défauts du film, il y a un peu trop de bons sentiments et de "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes". Mais peut-être est-ce voulu, au vu du comportement renfrogné de Tom Avery au début du film, pour ainsi créer un décalage entre ces deux mondes (celui de Tom et celui du pèlerinage) ? Emilio Estevez veut rendre hommage à ce pèlerinage, mais pour un non-connaisseur, comme moi par exemple, je ne sais pas s'il ne montre que le bon côté du périple ou les deux faces de la pièce. On ne ressent pas ni ne voit la difficulté éprouvée, à effectuer ce voyage. L'accent est plus mis sur les paysages et sur cet homme effectuant ce périple pour son fils. D'ailleurs certains trouveront peut-être risible le fait que Tom ne semble pas fatigué à la fin, quand il arrive à Saint-Jacques-de-Compostelle, comme si l'amour de son fils avait été son moteur, mais il ne faut pas oublier que ce n'est que du cinéma et donc il faut parfois accepter la logique (et/ou la vision) du réalisateur et ce qu'il veut illustrer.

Pour conclure, The Way est un bon petit film touchant émouvant et sincère, porté par la remarquable interprétation de Martin Sheen.

NOTE : 4/5

The Way : La critique
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C
Too damn long!
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M
Je suis aussi dubitatif lors de ce genre de configuration, mais là j'ai été agréablement surpris par la sincérité qui s'en dégageait. Peut-être que si tu le vois, tu ne ressentiras pas la même chose.
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Y
Ta critique m'a beaucoup plu mais j'avoue que j'ai un doute sur le côté : "je fais un film en faisant jouer ma star de père en relatant une histoire personnelle". Ca fleure pas mal le nombrilisme, mais bon, j'ai lu d'autres critiques très favorables... Donc, je veux bien croire aux bonnes intentions du réal.
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