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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


Retour sur l'année 2016

Publié par Temple Of Whiskers sur 10 Octobre 2017, 13:55pm

       Bonjour à tous. Tandis que 2017 s'apprête à souffler ses dernières bourrasques et 2018 ses premières, il semble pertinent (ou pas) de sortir le bilan de l'année (cinématographique) 2016 des membres du blog, sous la forme de retour sur l'année, pour pouvoir évaluer, à la lumière de 2017 ce que l'année précédente nous a appris... pas grand chose apparemment. Sans plus attendre, voici un classement global, suivi par les avis individuels. Bonne lecture de la part de toute l'équipe du blog !

 

Top Général du Blog

 

Note : Ce top a été réalisé en comptabilisant le nombre d'occurrences de chaque film dans les différents classements des membres du blog ; en effet, mis à part quelques films, chaque top en comportait des différents, ce qui rendait une autre méthode d'application fort compliquée, voire impossible. De ce fait, certains films étant classés très haut n'étaient en réalité qu'autour de la cinquième ou sixième place des différents tops, mais étaient présents plus de fois que les autres. A titre d'exemple, le meilleur film de l'année, The Revenant, apparaît dans six classements différents.

 

Les Meilleurs Films de 2016

 1. The Revenant, Alejandro Iñarritu - Force est de remarquer que le grand spectacle sensitif de Inarritu n'a pas laissé le blog insensible, et a marqué autant pour l'intrinsèque brutalité de sa confrontation avec la nature que pour sa réalisation radicale, guerrière, qui fait ressortir du visionnage un sentiment d'accomplissement transcendant, herculéen, à la sensorialité abrasive et à la fabrication précise et immanente chargée dans chacun de ses nombreux plan-séquences en lumières naturelles, se nourrissant en alternance de Tarkovski et des meilleures cuvées de surwesterns sanglants posés en survivals naturalistes (et avec ça une référence à La Montagne Sacrée de Jodorowsky, une !). En bref, une première place sans grandes surprises vu son omniprésence spectrale dans les tops de chacun des membres, The Revenant n'a cependant été premier qu'une seule fois dans les tops personnels, vu qu'il n'a pris cette place que pour Lelya, troquant chez les tops des autres une place de podium, ou une 6ème place pour Vivien.

 

2. Les Huit Salopards, Quentin Tarantino 

3. The Nice Guys, Shane Black

4. Spotlight, Tom McCarthy

5. Premier Contact, Denis Villeneuve

6. Room, Lenny Abrahamson

7. Creed, Ryan Coogler

8. The Strangers, Na Hong-Jin

9. Elle, Paul Verhoeven

10. Demolition, Jean-Marc Vallée

 

Plus mauvais film de l'année 2016

 1. Independance Day Resurgence, Roland Emmerich - Parangon du cynisme habituel d'Emmerich, Independence Day Resurgence est un film-catastrophe où le déluge périodique de belles particules HD ne saurait donner aux acteurs ou au réalisateur assez de matière pour en avoir quelque chose à foutre. Gâchis de pixels. Après, pour ma part, Assassin's Creed c'est quand même bien pire ; un beau duo entre le film catastrophe raté et le catastrophique ratage filmique en somme. 

 

2. Assassin's Creed, Justin Kurzel 

3. Insaisissables 2, Jon Chu

4. The Brothers Grimsby, Louis Leterrier

5. Divergente 3 : Au-delà du mur, Robert Schwenke

 

Meilleure Interprétation Masculine l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1.  Leonardo Dicaprio, The Revenant - Toute cette bave n'aura donc pas été bavée pour rien.

 

2. Ryan Gosling, The Nice Guys

3. Tom Hardy, The Revenant

4. Sylvester Stallone, Creed

5. Jacob Trembley, Room

Meilleure Interprétation Féminine de l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Brie Larson, Room - Toute cette bave n'aura donc pas été bavée pour rien.

 

2. Amy Adams, Premier Contact

3. Evan Rachel Wood, Westworld

4. Rachel McAdams, Spotlight

5. Jennifer Jason Leigh, Les Huit Salopards

Tops Individuels

 

Le Top de Hunter Arrow

Top basé sur un total de 44 films vus cette année

Meilleur film de l'année 2016

1.  Captain Fantastic : Voilà clairement mon chouchou de l'année. Pas un film révolutionnaire dans sa forme, il vaut surtout pour son fond qui est, selon moi, hyper maitrisé. Un film qui est un coup de coeur. J'adore ses personnages, j'adore son écriture, j'adore sa bande son, j'adore... bah en fait tout dans le film.

 

2. The Revenant : Inarritu frappe fort avec cette épopée de presque 3h dans laquelle on peut voir notre cher DiCaprio ramper et offrir un large panel de grommellements gutturaux du plus bel aloi. Mais blague à part, la réalisation se met ici au service d'une histoire simple, mais efficace. Ramenant le héros et aussi le spectateur au rang de fourmis face à une Nature implacable, le film nous ramène aussi à l'essence pure d'un cinéma visuel et viscéral. Un des films majeurs de cette année.

3. The Nice Guys : Après avoir fait un tour du côté de Marvel et s'est fait détester des fanboys de comics pour avoir osé reprendre à sa sauce une de leurs icônes, Shane Black revient à son genre de prédilection... Enfin plutôt son multigenre de prédilection qui pourrait s'appeler le "buddy polar comedy"... ou le Shanelike (oui celui là je l'ai inventé). On retrouve les codes du réalisateur/scénariste. Et si l'on pourrait craindre la redite, comment faire la fine bouche devant une oeuvre aussi généreuse. Jubilatoire et jouissif, porté par un duo d'acteur génial, The Nice Guys c'est ce film qui vous donne envie de le voir, le revoir et encore le revoir... Franchement matez le, car c'est surement l'un des films les plus sous-estimé de cette année.

4. Premier Contact : Denis Villeneuve est clairement l'une des révélations de ces dernières années. Premier Contact confirme tout le bien que je peux penser de ce réalisateur qui m'a pourtant déjà conquis avec Prisoners, Ennemy, Sicario. Doté d'une réalisation solide, le film captive surtout par son scénario. Scindé en 2, la première partie intrigue autant que peut émouvoir la seconde, pour peu qu'on accepte son parti pris scénaristique. Clairement on tient un des meilleurs films de SF de ces dernières années.

5. Creed : A l'annonce de ce spin-off, autant dire que j'étais sceptique. Selon moi la franchise et le personnage de Rocky avaient bien vécu et s'étaient trouvés une fin décente dans le 6ème volet "Rocky Balboa". Mais Ryan Coogler est parvenu à ne pas décevoir et en vrai fan de la saga, il offre un film respectueux de cette dernière mais parvenant à créer sa propre empreinte. Ainsi Creed n'est pas Rocky VII, c'est bel et bien Creed; amenant sur le devant de la scène le talentueux Michael B. Jordan. Mais comment ne pas citer Stallone, nous offrant sans doute le plus beau chant du cygne qu'il pouvait offrir au personnage.

6. Steve Jobs : Autre long métrage complètement sous-estimé cette année. Steve Jobs n'est pas un film parfait et souffre d'une structure audacieuse mais malheureusement imposant des ellipses pouvant rendre le film parfois nébuleux. Mais malgré ce défaut, il demeure un de mes gros plaisirs de cette année 2016. L'interprétation est au top, la réalisation aussi, l'écriture de Aaron Sorkin est jouissive.... Bref un film que je peux me mettre en boucle.

7. Moi, Daniel Blake : Ken Loach revient dans un drame social à charge contre un système déshumanisé et humiliant. Mais plus qu'un réquisitoire "gauchiste", Daniel Blake c'est aussi le portrait de personnages bouleversants d'humanité. Loach aime les gens et aime les filmer dans ce qu'ils peuvent avoir de meilleurs et ce, même confrontés au pire. Sa caméra parvient toujours à trouver le juste équilibre afin de valoriser jusqu'aux inconnus donnant de leur énergie et leur temps pour ceux qui en ont le plus besoin. Un "beau" film, dans le sens le plus noble du terme.

8. Demolition : Un feel good movie remarquable porté par la prestation de Jake Gyllenhaal. Pour tout dire, je regrette de devoir le classer si bas. Mais en fait c'est un peu la faute de la structure du film. Film "d'errance", tout son principe repose sur son personnage en quête de lui même. Et si il y a de grandes étapes marquants sont évolution, le film n'en demeure pas moins "décousu" (enfin sans l'être c'est un film simple à suivre). Les scènes de vie s'enchainent sans que j'en ai retenu l'ordre.. Ce n'est pas un défaut, loin de là. Le film demeure excellent. Juste que je suis confronté au paradoxe d'avoir adoré ce film au point d'avoir été absorbé par ce dernier, tout en ayant des difficultés à en parler et m'en souvenir précisément...

9. Les Huit Salopards : Ca y est, enfin je classe un film de Tarantino dans un top 10. Craignant que le film ne vire à la logorrhée d'un réalisateur imbu de son style et de lui même, je ne suis pas allé le voir en salle Et qu'elle ne fut pas mon erreur ! Ici Tarantino parvient offrir une réelle proposition de cinéma puissante et sans concession. Un tour de force que ce long métrage de 3h qui avait tout pour me déplaire et que j'ai en définitive adoré.

10. Spotlight : Pas besoin de faire des vagues quand on tient un sujet suffisamment fort pour être porté à l'écran... Tels serait le leit motiv définissant à la perfection ce Spotlight. Et moi j'aime bien cette sobriété. En outre, l'ensemble est porté par des acteurs clairement investis avec une mention spéciale pour Michael Keaton et Liev Schrieber. Un film qui rempli parfaitement son contrat, tant il ne peut pas laisser indifférent. Quand on sort de Spotlight, on se sent mal, on se sent révolté... Et ça c'est la marque d'un grand film.

 

Plus mauvais film de l'année 2016

1. Independance Day Resurgence : 20 ans après la sortie du premier, Emmerich s'est rendu compte que c'était un film involontairement drôle et pris comme un bon gros nanard... Ainsi il a décidé d'user de tout son cynisme en refaisant le même film, sauf que là, ouvertement on se fout de ta gueule en te rappelant sans cesse que l'on a bien conscience que c'est pourri et que tu perd deux heures de ton existence devant. Une sorte de Sharknado en plus cynique encore et avec du pognon à perdre.

2. Assassin's Creed : Putain que c'était mauvais. Mais vraiment mauvais. L'écriture est à côté de ses pompes, le montage est calamiteux, la réalisation sans génie, les acteurs plus plats qu'une feuille A4... Non je ne vois rien qui sauve ce film. On sent qu'ils ont cherché à "coller" à l'esprit du jeu avec une DA soignée... mais ce n'est rien que de la façade. Assassin's Creed est un film de poseur, censé être cool. Sauf que non, c'est juste super chiant.

3. Tarzan de David Yates Et God Of Egypt de Alex Proyas : Incapable de me décider quant auquel de ces deux films peut mériter de figurer dans ce classement de la honte. Et me sentant d'humeur généreuse, je me suis dis "Autant inclure les deux" et ce, même si c'est un peu beaucoup de la triche. Mais que voulez vous. Je me devais de les citer tant ils sont les parfaits exemples d'un cinéma que je n'espérais plus revoir. Surchargé jusqu'à la moelle de numérique dégueulasse, avec une écriture semblant provenir d'un autre âge; tout deux méritent leur place sur la podium des pires films de l'année.

4.The Neon Demon : J'aime le cinéma, c'est un art magnifique avec lequel des artistes de tout horizons ont transmis des choses diverses et variées. Parfois un gros blockbuster peut émerveiller des générations et un film d'auteur peut nous toucher au plus profond de nous même. J'aimais à penser que toute émotion, même négative (malaise, peur, tristesse) finie par avoir un impact positif sur notre manière d'appréhender une oeuvre car cela créé une connexion entre elle et nous. Mais ça c'était avant de voir The Neon Demon et ressentir une haine profonde. Pas de la haine hyperbolique que l'on surjoue pour la vanne... Non une vraie haine, celle de se retrouver devant quelque chose confondant la prétention et l'intelligence, le choquant et le dégoutant, virant dans des excès racoleurs... Film d'un réalisateur devenant sa propre caricature, The Neon Demon est LE film qui m'a presque dégouté à l'idée de "m'ouvrir" davantage au cinéma tant il a créé chez moi une appréhension quant à me retrouver devant quelque chose d'aussi abscons à nouveau. Incapable d'en rédiger une critique, tant j'avais de choses à dire mais en même temps ne tenant pas à en parler, The Neon Demon est LE responsable de mon sentiment d'impuissance quant à écrire d''autres critiques sur le blog cette année...

5. SOS Fantômes : Loin de moi l'idée de participer à un bashing qu'il ne méritait pas. Dans les faits je ne trouve pas le film si honteux. Le soucis c'est que c'est une comédie et que la condition indispensable pour apprécier une comédie reste celle d'accrocher à son humour... Et ça n'a pas été le cas du tout. Ajoutez y le fait que je l'ai vu en VF qui est absolument atroce et autant dire que j'ai passé un très désagréable et ennuyeux moment au cinéma. Pas une merde infâme, mais surement l'un des films devant lequel je me suis le plus emmerdé cette année.

 

Meilleure Interprétation Masculine l'année 2016

1. Sylvester Stallone dans Creed : Difficile de me décider quant à qui choisir chez les meilleurs acteurs. 2016 a été une année riche en interprétations de qualité et nombreux sont les interprètes qui auraient mérités cette première place. Mais ici c'est le jugement purement subjectif de l'affect qui a compté. Non seulement si la prestation de Stallone est exceptionnelle, mais il faut lui ajouter l'émotion dû au fait qu'il s'agit, sans doute, de la dernier fois que Sly a l'occasion d'incarner son personnage fétiche, voir son alter égo (à savoir Rocky Balboa). Et quand comme moi on aime autant l'acteur et que l'on a été marqué par la saga Rocky et son héros; il devient une évidence de saluer  le dernier tour de piste d'une icône du cinéma qui a tant compté.

2. Michael Fassbender dans Assassin's Creed : Il est juste hallucinant dans ce film tant il nous convainc dans son rôle de composition où il incarne un acteur au jeu plat... Et ce alors qu'on a pu le voir incarner avec génie Steve Jobs dans le film du même nom. Et j'arrête là ma blague, car vous aurez compris que c'est bien dans Steve Jobs de Danny Boyle qu'il mérite vraiment cette seconde place dans le classement. Parvenant à surpasser le handicap dû à son absence de ressemblance avec le célèbre ancien PDG d'Apple, il nous convainc grâce à la justesse de son jeu et sa capacité à sublimer le script de Aaron Sorkins. Agaçant, mégalomane, parfois touchant, acerbe; Fassbender maitrise toutes les tonalités du personnage et livre une grande interprétation.

3. Anthony Hopkins dans Westworld : Cela faisait des années que l'on n'avait plus vu Hopkins dans un rôle à la mesure du talent immense de ce comédien. Pire encore, il en était réduit à cachetonner dans des productions dénuées d'envergure où il devenait sa propre caricature. Puis vient HBO avec sa série Westworld et ça y est on retrouve Anthony Hopkins. Clairement l'acteur semble retrouver un second souffle salvateur dans cette interprétation d'un personnage complexe, fascinant et inquiétant. Et force est de constater qu'à plus de 80 ans, le bonhomme conserve son immense charisme et son sourire carnassier.

4. Casey Affleck dans Manchester By the Sea : Casey Affleck a toujours eu ce soucis de n'être connu que comme étant le frangin de Ben Affleck. Pourtant ses prestations de qualité dans des films tels que L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford et Gone Baby Gone, prouvent qu'il est un excellent acteur. Mais là avec ce Manchester by the Sea il y trouve sa consécration de comédien, portant le film sur ses épaules. 

5. Leonardo DiCaprio :  Objectivement, ce n'est surement pas son meilleur rôle et cela a conduit certains à penser que son Oscar était "démérité". Or je trouve ça assez injuste. Car même si ce n'est pas sa meilleure prestation, elle demeure magistrale dans The Revenant. Je pense qu'il y a maintenant un effet DiCaprio. On sait que ce mec est bon, on l'a vu tenir des rôles assez hallucinants. Ainsi quand il fait une prestation même excellente, bah c'est presque banal... peu surprenant. Et ce serait con de déprécier cet acteur pour ce motif.

6. Wagner Moura dans Narco

7. Tom Hardy dans The Revenant

8. Michael B. Jordan dans Creed

9. Mel Gibson dans Blood Father

10. Viggo Mortensen dans Captain Fantastic

Meilleure Interprétation Féminine de l'année 2016

1. Brie Larson dans Room : Surement LA prestation que j'ai retenue cette année. Touchante et forte dans ce rôle d'une mère séquestrée, Brie Larson a remportée l'Oscar de la meilleure actrice... Et c'était amplement mérité.

2. Kate Winslet dans Steve Jobs : Elle est géniale dans Steve Jobs. Interprétant la collaboratrice de l'irritant milliardaire, elle est l'une des rares personnes à pouvoir lui tenir tête et pour laquelle il semble avoir de l'estime. Et on comprend pourquoi. Winslet parvient à ne pas s'effacer face au show de Fassbender et c'est aussi pour ça que j'estime autant sa prestation.

3. Amy Adams dans Premier Contact : Bon là je ne vais pas développer ce que tout le monde a déjà pu dire sur cette dernière. Juste qu'avec Premier Contact, Amy Adams confirme qu'elle est l'actrice qui monte... qui monte... Et franchement elle est bien mieux ici que dans Bamtan V Superman.

4. Naomie Watts dans Demolition

5. Hayley Squirres dans Moi, Daniel Blake

6. Evan Rachel Woods dans Westworld

7. Jennifer Jason Leigh dans Les Huit Salopards

8. Mary Elizabeth Winstead dans 10 Cloverfield Lane

9. Leana Headley dans Game of Thrones

10. Rachel McAdams

Prix de l'arithmétique est une pute m'empêchant de mettre plus de 10 films dans mon top 10.

On ne peut plus explicite comme titre de catégorie. 2016 fut, en ce qui me concerne, une année assez riche. Et si mon chiffre de 43 films vus pourra en faire sourire certains qui voient aisément en une année le double, cela demeure la première fois que je vois autant de films la même année que leur sortie en salle... Même si techniquement, il y a pas mal de films que je cite qui sont en réalité de 2015 vu qu'ils sont sorties cette année là aux Etats Unis... Mais on s'en tape, ici on est en France et je me fie à leur date d'exploitation dans nos vertes contrées. Et j'ai vu pas mal de films qui m'ont beaucoup plus, voir carrément marqués... Pourtant certains ne sont pas dans mon top 10 parce que voilà, plus de place et à un moment il faut bien faire des choix, aussi douloureux soient ils. Je ne hiérarchiserait pas ces films par ordre de préférence.

Le Garçon et la Bête : Ce film d'animation de Mamoru Hosoda est une merveille dont j'ai signé une micro critique. Beau, touchant, drôle, intelligent.... tout juste puis je lui reprocher sa fin qui part un peu dans le nawak et se disperse. Mais il n'en demeure pas moins que c'est un animé magnifique... Pas le meilleur de Hosoda, mais dans le top de ses réalisations.

Room : Juste bouleversant. Je n'aime pas utiliser ce mot, mais là, il devait sortir. Cette histoire touchante qui aurait pu virer dans les affres du misérabilisme et du glauque parvient toujours à trouver la juste distance... Et je peux vous assurer que cela m'a fait mal de ne pas l'inclure dans mon top 10... Vous devez le voir !

Comancheria : Bien qu'assez classique dans le fond et la forme, ce western moderne tire son épingle du jeu de par le contexte dans lequel il se pose, son ambiance et ses interprète. Offrant une belle relation fraternelle, en plus d'être un polar prenant, Comancheria est un des films majeurs de l'année.

Zootopie : Je ne suis pas un grand amateur de films d'animations. J'ai beaucoup de mal avec les designs actuels. Toutefois quand un dessin animé est bon, il faut le dire et ce Zootopie est plus que bon, il est excellent. Drôle, intelligent, bien réalisé, c'est juste une merveillle.

Rogue One : Connaissant ma propension à aimer Star Wars vous deviez vous étonner de ne pas le voir dans mon top 10, ce Rogue One qui serait le meilleur SW depuis l'Empire contre Attaque.... Sauf que déjà.... non. Le film souffre clairement d'une intrigue peinant à se poser dans on premier tiers et d'un montage sacrifiant le développement des personnages. Après ça reste un film que j'ai beaucoup aimé de par sa manière de traiter cet univers que nous connaissons tant et sa réalisation. C'est pas parfait, mais c'est du très bon quand même.

Manchester By The Sea

Meilleurs morceaux dans une bande originale

1. The Red Capes are coming de Junkie XL et Hans Zimmer dans le film Batman V Superman : Quand un thème accompagne à merveille un personnage. Alternant tour à tour les envolées baroques et un style guindé mettant en avant le côté dérangé de Lex Luthor, Red Capes are coming est surement THE morceau qui m'a fait un effet immédiat en salle et que je me réécoute régulièrement.

2. Revenge de Daniel Pemberton dans le film Steve Jobs : Ce thème d'une durée de 9mn40 accompagne le pugilat verbal entre Steve Jobs et John Sculley (je reviendrai sur cette scène). Absolument épique, c'est le seul morceau de la BO qui, selon moi, n'est pas dans l'ombre de la mouvance "musique type celle de Social Network" (aussi sympathique puisse être la BO de Steve Jobs). Accompagnant à merveille la scène, elle en devient plus qu'un simple support. Vous pouvez écouter ce thème à part, vous comprendrez à merveille la dynamique de la séquence, combien celle-ci peut être tragique, les rapports de force entre les deux individus... Bref, une putain de bonne musique.

3. Your Father Would Be Proud de Michael Giacchino pour le film Rogue One : A Star Wars story : Si j'ai bien un regret quant à cette année, c'est bien le fait que Michael Giacchino, que je rêvais aux commandes d'une BO pour un Star Wars, n'ai pas eu le temps nécessaire pour composer quelque chose de plus magistral une fois ce rêve concrétisé. Attention, je trouve la musique de Rogue One très sympa, mais ça se sent tellement qu'elle a été "rushée" car il avait peu de temps pour la concevoir. Toutefois, dans cette semi-déception, parvient à ressortir ce thème accompagnant la fin du film. Un thème puissant, magnifique et dans les grandes lignes du style de Giacchino tout en s'inscrivant dans la tendance de John Williams. Et l'entendre me fait d'autant plus mal car cela me rappel qu'avec davantage de temps, on en aurait eu plus de cet acabit pour Rogue One.

4. Non-Zero-Sum Game de Johann Johannsson pour le film Arrival (Premier Contact) : Il y a des faits incontestables et parmi ceux ci il y a ce dernier : la BO de Premier Contact est une tuerie. Pas du genre tuerie à te mettre des musiques épiques toutes les 30 secondes. Non le genre tuerie du style expérimentation en terme de sonorités. Faisant bien plus que "bien coller" au film, cette BO lui apporte énormément en terme d'ambiance. Si bien qu'il me fut difficile de choisir un thème en particulier. Alors j'ai choisi celui-ci surtout pour son début évoquant ni plus ni moins les premières notes que l'on peut entendre dans Blade Runner. Et quand on sait que Johann Johannsson va signer la BO de la suite prévue pour cette année, bah ça me file carrément l'entièreté d'une demi-molle.

5. You're a Creed de Ludwig Goransson dans le film Creed : J'ai longtemps hésité entre celui ci et le thème If i fight, you fight servant pour le training montage, mais je dois avouer que ce You're a Creed me file juste des frissons. Parfaite alliance entre le thème de Creed et celui légendaire de Rocky, c'est juste parfait.

 

Meilleure scène de l'année 2016

1. La joute verbale entre Steve Jobs et John Sculley dans Steve Jobs : Au second acte du film, Jobs retrouve son ami/mentor/père de substitution et le moins que l'on puisse dire c'est que le passé a laissé sa marque entre les deux hommes. Usant d'un montage alternant présent et passé, le dialogue peu se révéler complexe à appréhender tant le débit de paroles et d'informations peut être rude à encaisser. Toutefois, il n'en demeure pas moins que c'est une scène brillante à mes yeux, habilement montée mais surtout génialement interprétée. Le dialogue est jouissif, tout est rythmé à la perfection et la musique, dont j'ai précédemment parlé, sublime ce moment.

2. Le combat final dans The Revenant : Ici j'aurai pu évoquer l'attaque de l'ours, qui avec son plan séquence, sa combinaison effets réels et effets numériques; pouvait s'avérer bluffante. Mais non, si je ne devais retenir qu'une seule scène dans The Revenant c'est bien celle du combat final entre Leonardo DiCaprio et Tom Hardy. D'une intensité et d'une violence folle, cette scène démontre une nouvelle fois que la voie de la vengeance empruntée par Hugh Glass est aussi celle de la souffrance.

3. L'évasion dans Room : Aussi intense que belle, il s'agit de la délivrance du petit Jack qui se retrouve ici confronté pour la première fois de sa vie à un monde dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Le film aurait pu s'achever sur cette scène tant elle pourrait constituer son aboutissement, mais non, intelligemment il traitera d'autres thèmes... Et oui il n'est pas dans mon top 10 mais vous le retrouverez un peu plus bas ce Room parce que putain, si il n'est pas dans mes 10 films préférés de l'année, ça reste  de mes petits chouchous.

4. La montée des marches dans Creed : Je vais pas en parler, juste qu'à chaque fois cette scène me donne envie de chialer... réellement. Lorsque j'ai vu le film la première fois au cinéma, j'ai dû me contenir tant je trouvais cette scène à la fois belle mais aussi triste... comme peut l'être la vie. Parce que Creed, c'est aussi Rocky et Rocky... c'est la Vie.

5. Dark Vador botte des culs dans Rogue One : Bon alors là il faut s'avouer une chose : en terme de cohérence avec la saga cette petite séquence d'à peine 1 minute peut se discuter et on nage clairement en plein fan service... Mais bordel Vador is back et il roxxe du poney par paquet de mille tellement il est classe. Cette petite minute m'a donné plus de plaisir que l'intégralité du film (et vous devez vous dire que je ne l'ai pas aimé vu son absence dans ce top alors que non, j'ai plutôt apprécié).

 

Prix de votre révélation 2016 :

1. Jacob Tremblay dans Room : Faire un film centrant son point de vue sur celui d'un enfant de 5 ans peut être casse gueule... Pourtant le réalisateur de Room a totalement pu se fier à la prestation du jeune Jacob, absolument bluffant de naturel.

2. George Mackay dans Captain Fantastic

3. Agourie Rice dans The Nice Guys

 

 

Prix de l'art qui se perd au cinéma :

Incontestablement le grand gagnant de l'année est : Le Montage. L'année 2016 est celle qui aura vu le triomphe de Jean Michel Santranzition qui fut appelé au chevet de films qui auraient pût être cool, mais qui malheureusement duraient trop longtemps afin de rentabiliser leur exploitation en salle. Ainsi Jean Michel a pu exercer son talent pour réduire un long métrage à la durée commercialement rentable de 2h et ce, avec autant de précision chirurgicale qu'un bombardement sur un hôpital. Flinguant la dynamique, le rythme voir carrément la narration de ces films; ont a pu voir Mr Santranzition à l'oeuvre sur Batman V Superman, Suicide Squad, Star Wars Rogue One, Warcraft, Assassin's Creed.... Certains films ont pu s'en sortir et rester bons tels que Rogue One mais pour d'autres... le massacre fut elle que l'on pourrait estimer le visage de Mickey Rourke plus naturel que ces films.

Attentes de 2017 :

 Aucune !!! Enfin bien sur je nourris quelques espoirs vis à vis de certains films tels que Star Wars Episode VIII, vis à vis duquel je serais moins complaisant qu'avec le VII (j'aime beaucoup ce dernier mais le VIII a selon moi une tâche plus importante à accomplir et n'a pas le droit à l'erreur). Mais le temps a fini par me faire comprendre que nourrir trop d'attentes c'est prendre le risque de la déception. Je pense qu'il faut arrêter de se hyper avec les films. Cela obscurcit notre jugement critique et le biaise. En plus, quasiment tout mes coups de coeur cinématographique de l'année sont justement des films que je n'attendais pas du tout à la base. Et finalement c'est comme ça que je préfère apprécier le cinéma : ne rien attendre et se prendre une bonne claque de temps en temps ou à minima, un très bon moment. 

- Le Top de Vivien

Top réalisé sur un total de 52 films de 2016 que j'ai pu voir cette année

(Aussi, top réalisé il y a des mois donc j'ai pu changer d'avis, voir beaucoup d'autres films...etc.)

Enfin, n'arrivant qu'assez peu à juger les acteurs en général ça va m'être un rien difficile de remplir les 4 catégories qui leur seront consacrés. En bref, vraiment pas sûr de pouvoir citer 20 noms d'acteurs et d'actrices, même en ayant vu une cinquantaine de films de 2016...

 

LES TOPS BATEAUX

Meilleur film de l'année 2016

1. Anomalisa

2.  Manchester By The Sea : Sacrée claque.

3. Les Huits Salopards

4. Room

5. Elle

6. The Revenant

7. Green Room : Un film difficile à regarder tant le choc sensitif d'une brutalité sans concession et d'une tension à s'en faire exploser plusieurs terminaisons nerveuses administrent un violent coup au cerveau et à l'estomac. Mais passé cela, on est surtout face au meilleur survival de 2016, profondément angoissant mais aussi profondément humain dans son réalisme et son absence de pitié. Une expérience à vivre, ne serait-ce que pour voir les derniers éclats de Anton Yelchin, décédé en Juin 2016.

8. Premier Contact

9. The Strangers

10. The Nice Guys

(Mentions très honorables : Man On High Heels, Toni Erdmann, Mademoiselle)

 

Plus mauvais film de l'année 2016

1. Insaisissables 2 : N'ayant jamais, ou alors rarement vu un script aussi indulgent envers la connerie de la plupart de ses nombreux spectateurs, je ne peux pas m'empêcher de considérer Insaisissables 2 de John Chu comme le putain de foutage de gueule de 2016. On reste éveillé devant mais c'est désespérément con et, pire que ça, ça ne donne même pas l'impression d'avoir énormément d'auto-dérision sur sa connerie, un peu comme ce gosse sans futur qui fait le fier à se masturber dans le cartable du prof pendant que sa mère se saoule pour avoir une raison d'oublier d'aller le chercher.

2. Assassin's Creed : Une bonne grosse purge, impardonnable quand elle nous est livrée d'un auteur qui nous avait fait ses preuves. C'est une déception venant de Fassbender, de Kurzel et du monde en général. De l'action sans enjeux ni poids dramatique qui vient servir l'exposition de franchise la plus "absconne" (oui c'est un mot hybride qui définit une intrigue qui tente de se complexifier sans cesse tout en restant constamment conne) et la plus désespérée que j'ai pu voir cette année. Essayez de faire une suite maintenant avec vos 150 millions de dollars de recette, bande d'enculés.

3. Independance Day Resurgence: Au risque de paraître un tantinet moins virulent que sur les deux dernières places, je trouve simplement ce film exécrablement insipide. Au fond, c'est bien la suite du premier vu qu'on est face au paradigme même du blockbuster qu'on croyait mort et enterré dans les années 90. Peu de frissons face à une avalanche de particules de spectacle et de vignettes d'apocalypse qu'on ne ressent jamais frontalement, tout juste de façon coxale, affalés comme des attardés aphasiques sur nos sièges.

4. Civil War : Oui parce que là quand même, c'est un peu la débâcle de voir ce genre de formulaïsme Marvel continuer de se taper des 90% sur des sites de notation de merde. Les réalisateurs ont beau insuffler un peu plus de nervosité à l'action qu'auparavant dans les sucreries Avengers, on continue de se faire convenablement sucrer tout souffle de vie derrière ces super-héros qui continuent de discuter autour de tables ovales, d'être guidé dans n'importe laquelle des conneries ou des quelconques tentatives dramatiques par la toute puissance divine qu'est le script, et augure du pire pour la phase 25 de l'univers étendu Disney. De toute façon, si vous ne vous êtes fait emporter ne serait-ce qu'une seconde dans ces luttes fratricides qui fusionnent un démonisme dans lequel viennent s'enculer amoureusement les élans Shakespeariens d'une troupe de théâtre clandestine avec les moments les plus épiques des cours de récréation de votre petite enfance, tout le monde redevient copain à la fin donc ne vous inquiétez pas, rien n'a eu d'importance, comme dans la vie quand on meurt. D'ailleurs c'est difficile de se rappeler qu'on meurt à la fin de la vie quand on sort d'un film de bataille de super-héros où aucun personnage principal ou secondaire n'arrive à trépasser en 148 minutes de métrage. Quand même, merde.

5. The Brothers Grimsby : Bon là pour le coup on redescend d'un cran tout de suite, vu que tout en m'étant énormément marré devant du Sacha Baron Cohen encore plus trash que d'habitude (et peu importe ce que William vous dit dans son top, je peux témoigner qu'il s'est aussi beaucoup marré même s'il aurait honte de l'assumer ici), c'est assez difficile considérer The Brothers Grimsby comme un bon film, d'autant plus que la verve sociale ou satirique qui existait autrefois dans les projets de l'acteur commence à tirer un peu court. Donc au final The Brothers Grimsby c'est un film qui marche bien pour les amateurs d'humour offensif et de bites d'éléphant, mais un peu moins pour ceux qui demandent du grand cinéma à chacun de leurs périodiques visionnages cinématographiques.

 

LES TOPS SPECIAUX

Meilleure scène de l'année 2016

1. La scène d'amour de Anomalisa : Qui aurait cru qu'un tour de force d'animation additionné à un travail de spot motion d'orfèvre eussent composé la séquence la plus humaine, la plus simple et en un sens la plus forte de cette année ? En tout cas, j'y ai cru. 

2. : La scène du Grizzly de The Revenant : Peut-être le moment où mon coeur a le plus battu au cinéma cette année. The Revenant a su diviser par sa façon de regarder ses propres scènes, mais quand on parvient à rentrer dans le film, c'est peut-être l'expérience la plus immersive et la plus puissante de 2016. La scène d'attaque animale du film en est un parfait exemple, où le sentiment d'impuissance et de choc physique contre la nature a rarement été aussi bien souligné. Douloureux et terrifiant.

3. La scène d'exorcisme de The Strangers : Dans le mélange de genres que nous a offert le dernier film de Hong Jin Na (du polar aux zombies en passant par la possession), la puissance du vacarme et du cafarnaum de sons et d'images que compose cette séquence, véritable assaut sur les sens, est définitivement l'une des scènes d'exorcisme les plus viscérales qu'on ait vu depuis longtemps.

4. Le troisième acte de Juste La Fin Du Monde : Entre la longue scène entre frères dans la voiture où l'espace entre les sièges se construit progressivement comme un no man's land et le final sublimement cathartique de ce film de famille, difficile de nier la puissance de la montée émotionnelle offerte par le dernier film de Dolan, qui comme pas mal des siens, a su créer un mitige assez intéressant. En tout cas, il est maintenant tout aussi difficile de nier avec ces séquences que Vincent Cassel reste l'un de nos acteurs français les plus intenses et puissants à voir sur le grand écran.  

5. La scène de réception dans Toni Erdman : Mais ça j'en parle en détail dans la catégorie qui suit, chers enfants.

 

Les Wtfs De 2016 (oui parce que faut pas déconner c'est bien ça que je peux apporter à ce blog)

1. : La plupart du film Poesia Sin Fin : J'en ai déjà parlé dans une vidéo dédiée au cinéma de la réalité, mais le dernier film de Alejandro Jodorowsky reste bien en accord avec le reste de ses films, voulant toujours offrir une poésie ésotérique et sans tabou, ancré dans un symbolisme dévergondé et frontal. Est-ce que ça justifie le fait de baiser une naine qui a ses règles ? Peut-être. En tout cas, le film est beau mais peut-être trop naïf et hystérique. Etant un habitué de Jodorowsky je n'ai pas été abasourdi par un taux relatif de WTF mais j'imagine que pour toute autre audience ça mérite bien sa première place ici.

2. : La scène à caractère sexuel dérivatif de The Neon Demon : Oui parce que j'ai pas envie de spoiler non plus. Avec les derniers films de Winding Refn on ressent souvent un doute entre la recherche de l'ultra-métaphore assumée (après tout, Jodorowsky a dit qu'il avait une relation de père à fils avec Refn et qu'il le considérait comme un individu de sa famille donc dans l'envie de faire les choses à fond il y a une hérédité certaine) ou celle d'une fétichisation vulgaire d'un trash à outrance. Pour Hunter Arrow et Mr-Edward je pense que ce doute est une certitude qui penche vers cette deuxième option mais pour ma part je ne peux que dire que cette séquence a été une expérience spéciale à voir au cinéma, d'autant plus que c'est le seul moment de 2016 où j'ai littéralement dit "non" à voix haute dans la salle. Ayant bien aimé le film je dois tout de même avouer que la nécessité de la séquence est discutable.

3. : La body horror de Exte: Exte, c'est un film japonais sorti en dvd et bluray en 2016 (qui n'est pas un direct-to-dvd parce que sortir en 2016 un film de 2007 c'est pas très direct je trouve), réalisé par le toujours productif et étrange Sion Sono dont j'ai vu les bons voire très bons Suicide Club, Love Exposure et Cold Fish. Là où il trouve sa place dans ce top c'est que c'est de la body horror avec des cheveux. Des cheveux qui sortent de la langue, des yeux, des bras, de tout ce que tu veux. Le méchant est un fétichiste des cheveux qui se balade dans un accoutrement complètement absurde en filmant des cheveux d'enfant dans la rue. C'est plutôt bien.

4. : La réception finale de Toni Erdman : Toni Erdman méritait bien au moins une mention dans ce top (pour information je l'ai disposé en 14ème place sur 51 dans mon top des films de l'année) vu que c'est très sûrement le film le plus unique que j'ai vu en 2016, tellement il a réussi à pas mal me déstabiliser dans cette étude de personnages dotée d'une très grande subtilité qui lui donne non seulement un humour étrange mais aussi une émotion palpable, unique en son genre, tue et pourtant bien vibrante lorsqu'on est arrivé au bout de 3 heures de métrage qui passent plutôt vite. Unique en son genre, c'est en tout cas définitivement le descriptif qu'on pourrait adouber à l'une de ses scènes finales, qui prouve de manière très efficace que, bien que Maren Ade ait fait le choix de se défaire de toute mise en scène extradiégétique superflue dans son long-métrage, elle parvient néanmoins à tourner des scènes semblant sortir d'un autre univers, comme cette très longue scène de réception... plutôt particulière, à la fois hilarante, très malaisante, belle, libératrice, triste et heureuse à la fois.

 

Les séquences d'action qui ont fait de nouveau tomber mes gonades cette année

Parce que oui me targuant souvent d'avoir un amour très éclectique du cinéma, je dois bien avouer que bien que j'apprécie quand un film nous offre réflexion et pensées existentielles contemplatives, j'apprécie aussi quand il cède à un déferlement physique explosif ou raisonné. Du coup, voici les séquences qui ont titillé cette partie de moi.

- Le Combat final de The Revenant: Quand je parlais de physique, là on est un peu dans le pinacle de la rixe corporelle. Est-ce que le personnage s'accomplit dans cette vengeance sanglante, face à un Tom Hardy dont la villainie est avant tout de l'égoïsme vorace et pathétique ? C'est définitivement incertain. En tout cas, la scène est réaliste, ça fait très mal et ça passe très rapidement au rouge. 

Le Boss final de Hardcore Henry: Oui parce que là c'est judicieux de prendre le vocabulaire du jeu vidéo vu à quel point le film en reprend la graphie, ce qui peut définitivement ne pas plaire, d'autant plus lorsqu'elle s'ajoute à la vue FPS qui définit tout le gimmick du film. Pour ma part, tout en reconnaissant que ce n'est ni du grand cinéma ni vraiment du cinéma digne de ce nom, bah je trouve que le film fait un boulot généreux et souvent pas mal burné. La preuve avec toute la séquence d'action finale, tellement over the top que le spectacle est plutôt communicatif, vu qu'il est asséné avec grande brutalité, amour et bande-sonore de Queen un peu gratuite mais bon ça passe. 

-Allez bon quand même, la dernière demi-heure de Rogue One est pas si mal : Alors personnellement je suis mitigé sur Rogue One, pas aussi circonspect que devant Star Wars VII mais toujours très peu impliqué dans cette nouvelle saga ; mais il n'empêche que tout le troisième acte reste assez pétardant et d'une échelle polyphonique bien construite afin de constituer sûrement la meilleure bataille d'envergure de toute la saga Star Wars. Après, Dark Vador qui tue des rebelles on s'en branle un peu honnêtement, tu pouvais limite finir le film au plan d'apparition du sabre laser ç'aurait été parfait.

 

La Surprise de 2016

-Casey Affleck dans Manchester By The Sea : Je l'avais toujours vu comme le frère Affleck moins intéressant, celui avec même un timbre de voix plus contenu, celui qui était chiant dans Interstellar, bref autant dire que le voir dans une performance aussi incroyable tout en restant adapté à son émotion contenue mais parfois profondément brute et honnête m'a plutôt époustouflé. Une des nombreuses qualités du film, rien qu'au casting.

Les Films que j'ai loupé et c'est extrêmement frustrant, je pleure après tous mes orgasmes

1. Tu ne Tueras Point : Et la douleur est d'autant plus grande que c'était la première fois de toute ma vie que je voyais des séances en VO dans le kinépolis de mon coin de l'hexagone, et c'était pour le nouveau film d'un réalisateur dont j'ai toujours aimé les parti pris un peu fous. En tout cas ça sera rattrapé en Février pour le bluray mais pour l'instant, je ne suis que frustration.

[Evidemment je l'ai vu maintenant mais bon ce top a été écrit il y a bien longtemps]

2. Captain Fantastic : Parce qu'apparemment c'est bien

3. Personal Shopper : Parce qu'apparemment c'est bien

4. Man On High Heels : Parce qu'apparemment c'est bien [vu maintenant, c'est très bien]

5. Sieranevada : Parce que c'est un film roumain de 3 heures sur un repas de famille. Ah et aussi apparemment c'est bien.

- Top de Lelya

C'est marrant, à la fois je sais que je suis pas mal allée au cinoche cette année, et en même temps j'ai pas trouvé l'année inoubliable. Beaucoup de films distrayant mais pas ouf finalement. Bien sur des bonnes surprises, mais pas tant que ça. Les scénarios m'ont pas fait rêver, c'était souvent le bordel et les fins étaient souvent mal foutues. Deviens-je encore plus chiante qu'avant ? Oui, c'est une possibilité. Indécise plutôt. 

 

Meilleur film de l'année 2016

1. Revenant :  parce que ce film est quand même une p*tain d'expérience cinématographique. C'est beau (la photographie est hallucinante), ça te fait bieeeen déconnecter de ta petite vie, c'est foutrement bien joué et très bien réalisé. Et j'arrêtais pas de sursauter sur mon siège. Prenant. 

2. Spotlight : parce qu'à la fin t'es bien mal, tu pleures et tu souris en même temps. Je vous arrête tout de suite, je suis pas overly émotionnelle au cinéma, d'où le fait que je me souvienne de ce genre de choses. Spotlight est un film très fort, tout en douceur si je puis dire. Il est juste, léger sur un sujet pourtant bien lourd à porter, et n'ajoute rien de plus. C'est finalement une enquête, et le réalisateur pose ça là. C'était un exercice difficile, et chapeau bas. 

3. Les 8 salopards :  Je dois dire que la vraie force du film sont les acteurs plus que la réalisation. J'aime beaucoup la première partie du film, mais la fin était une grosse déception pour moi. J'adore Tarantino, mais j'ai trouvé ça dommage que ce bordel sanglant n'est pas de sens et à la fois si (superbe explication, je sais) Disons que j'aime son coté absurde, mais là ça m'a pas trop touchée. Pourtant j'ai beaucoup aimé le film, les dialogues, et les acteurs étaient tous superbes. 

4. Danish Girl : j'en ai déjà que trop parlé. Superbe film, interprétations grandioses. 

5. The Nice Guys : très très cool. 

6. Rogue One : oui bah j'aime Star Wars maintenant. C'est bon... 

7. Snowden : Très belle interprétation des acteurs principaux (Joseph Gordon Levitt est méconnaissable, autant je n'étais pas convaincue par ce choix d'acteur, et bien c'était une erreur de ma part) par contre le coté Social Network du film m'a un peu dérangée. Mais au de la de ça c'était un vrai bon film 

8. Ex Machina 

9. Zootopie : "c'est trop biquet !" Nan, en vrai, j'étais agréablement surprise car on a un vrai scénario ! Et c'est drôle, et c'est mignon, et c'est surprenant. J'aime bien être surprise. Ouais. 

10. High Rise : trop ambitieux peut être, mais c'est un très bon film. A voir plusieurs fois pour comprendre (nan mais vraiment, pas à la inception où t'as quand même compris le concept, là la première fois tu captes vraiment rien de ce qui t'arrives. Et c'est la faiblesse du film, tu te sens pas invité à y participer, faut juste s'accrocher, et on a pas forcément envie. Pourquoi je démontes les meilleurs films et je défends les plus mauvais ? Esprit de contradiction quand tu nous tiens ... ) Gagne à être vu plusieurs fois. Des acteurs excellents. 

 

Plus mauvais film de l'année 2016

1. Brice de Nice 3 : j'ai pas vraiment de commentaire à ajouter. Si : ça fait mal tellement c'est nul. C'est méchant ? Certes, mais c'est pas faux. Bon en même temps je suis quand même allée le voir au cinéma, donc je développe un peu : ce qui fait mal, c'est de ce rendre compte en regardant un film à quel point ils n'avaient pas matière à faire un film. 

2. Ghostbusters :  comment c'était nul hahaha 

3. Divergente 3 : Au-delà du mur : pas top hein. Pas très beau visuellement non plus. Naah

4. X men apocalypse : Grosse déception. Ils partaient pourtant vraiment bien avec First Class, et c'est puis parti en bougnette ... 

5. Insaisissables 2 : c'était pas si terrible en vrai. Et j'ai passé un bon moment je dirai même. Mais ce film c'est vraiment du foutage de gueule scénariste. C'en devient drôle, et c'est clairement assumé ! Mais c'est trop con de gâcher une belle matière, donc je le place ici quand même. Y'avait du potentiel et il l'ont gaché, et ça m'énerve. Le pire : cette foutue fin sans queue ni tête, qui aurait pu sauver le film maaaais non. 

 

Meilleure Interprétation Masculine de l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Leonardo DiCaprio dans The Revenant : clairement

2. Eddie Redmayne dans Danish Girl Et c'est la faute à pas de chance que DiCaprio ait pété un câble en offrant cette année ce rôle complètement dingue qu'est celui pour lequel il a reçu un oscar (très mérité, je ne dis pas le contraire)

3. Tom Hiddleston dans The Night Manager 

4. Michael Fassbender dans Steve Jobs 

5. Tom Hardy dans The revenant : De très bonnes interprétations cette année ! C'est fou que Tom Hardy ne soit que 5e. Choix difficiles ! 

6. Tim Roth dans les 8 salopards 

7. Peter Dinklage dans Game of Thrones

9. Ryan Gosling dans the Nice Guys 

9. Mark Ruffalo dans Spotlight 

10. Christian Bale dans The Big Short 

 

Meilleure Interprétation Féminine de l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Brie Larson dans Room 

2. Alicia Vikander dans Danish Girl : C'est pas super objectif car je suis clairement amoureuse de cette fille, ok. N'empêche que sa prestation est sublime. Et pour moi, elle porte vraiment le film. C'est elle l'actrice principale, elle est sublime. Sublime je répète.

2. Evan Rachel Wood dans Westworld 

3. Jennifer Jason Leigh dans les 8 salopards. Prestation complètement hallucinante je dois dire.

4. Rachel McAdams dans Spotlight

5. Shailene Woodley dans Snowden 

6. Olivia Colman dans the Night manager 

7. Rooney Mara dans Carol 

9. Jennifer Lawrence dans Joy

9. Saoirse Ronan dans Brooklyn 

10. Elizabeth Debicki dans the Night manager

 

Meilleure bande originale

 

Pas d'avis. J'attends encore une bonne bande originale. Merci d'avance. 

 

Meilleure scène de l'année 2016

 

1. La scène de Quicksliver dans X men... Si ! Désolé mais c'était du pur génie, et c'est celle que j'ai trouvé la plus agréable à voir (et revoir) 

2. L'interminable mais géniale scène d'ouverture des 8 Salopards, du vrai bon Tarantino 

3. La scène de l'attaque dans The Revenant, même si je devais être ridicule quand je la regardais. 

4. La dernière scène de Spotlight. Finesse. 

 

Meilleure série de 2016 (nouvelle série ou série en cours)

 

1. Westworld : c'est fort de réussir à surprendre, à proposer quelque chose de vraiment nouveau. Je remercie grandement Mr Edward pour le conseil, j'ai en effet adoré cette série ! Elle est vraiment bien goupillée, et ne perd pas sa ligne conductrice malgré tous les twist de partout qu'elle peut offrir. Les premiers épisodes posent bien les bases, puis on assiste à une vraie montée en puissance. C'est génial, vraiment. 

2. The Night Manager : mini série inspirée de l'oeuvre de John Le Carré. A voir absolument, c'est parfaitement interprété et réalisé. Un vrai bonheur. 

3. Game of Thrones : c'est marrant comment tout le monde a critiqué la dernière saison de GOT. J'ai trouvé que c'était la meilleure, ou presque. L'intrigue devient (vraiment) interessante, les personnages sont plus profonds, plus aboutis, et ça bouge de partout. Non, c'était pas ennuyeux, c'était juste bien foutu, réfléchis. 

4. Person of interest 

5. New Girl : cette série arrive à se renouveler, c'est fort quand même ! La dernière saison est terriblement drôle ! 

 

 

Les Prix Spéciaux

 

Films que vous avez loupé au ciné cette année et que ça vous a bien emmerdifié :

1. Personal Shopper : ça me tenterait bien de le voir, ayant adoré Clouds of Sils Maria, et étant persuadé du talent de Kristen Stewart depuis Into The Wild (si, si, je suis prête à débattre s'il le faut)

2. Juste la fin du monde :  le pire c'est que c'est même pas vrai, c'est peut être pour ça que je n'ai vu aucun (QUOI, ELLE A DIT AUCUN ??) film de Xavier Dolan. Je suis une enfant capricieuse au fond, et je suis incapable de voir un film si je me sens obligée de le voir. Et je sais pas pourquoi, je fais un blocage pour le moment. Je vais faire une gentille petite psychanalyse et je reviendrais vous en parler, smouch 

3. A bigger splash : on dirait que j'ai fait le casting c'est trop drôle, et je l'ai pas encore vu ... Tristesse. J'y cours.  

4. La danseuse : Je pense qu'il devait être plus esthétique au cinema que sur mon ordi, c'est couillon 

5. Elvis et Nixon : Je suis dégoutée car apparemment il était très très drôle. J'aime le choix des acteurs. 

 

Attentes de 2017 :

1. La saison 4 de Sherlock 

2. Star Wars épisode VIII

3. La saison 7 de GOT 

4. La La Land, moi qui déteste les comédies musicales, c'est le monde à l'envers. 

5. Silence de Martin Scorsese. Parce que Martin Scorsese. 

6. Gardians of the galaxy 2 !! Du coup il est 6e, c'est absurde. J'aime pas les classements ... 

- Top de Yoyo114

L’année cinéma a été riche en surprises. A vrai dire, j’attendais beaucoup du nouveau film des frères Coen, de Quentin Tarantino et de Jeff Nichols. Pourquoi ? Parce que, dans les trois cas, leur précédent film était un chef d’œuvre. Pour finir, des déceptions, car seul Jeff Nichols a su m’émouvoir : Midnight Special, très beau conte de science-fiction, confirme le talent du cinéaste.

Heureusement, j’ai eu quelques excellentes surprises par ailleurs. Déjà, le plaisir de voir The Revenant, un film d’atmosphère somptueux, avec un Leonardo DiCaprio qui fait passer les candidats de Koh-Lanta (oui, ceux qui appellent leur famille avec un portable en pleurant : c’est dur, je vais craquer, ouin) pour des aventuriers de bac à sable. Ensuite, la surprise de voir cette année des comédies ambitieuses, dans des registres variés : le burlesque de Ma Loute, la fantaisie de La loi de la Jungle, l’hommage/parodie dans The Nice Guys, et puis la satire féroce dans Toni Erdmann. Oui, cette année, il y a eu beaucoup de comédies intelligentes.

 

Meilleur film de l'année 2016

1. Toni Erdmann. Parfois, face à un monde qui nous échappe, face à la méchanceté, on fait le pitre, par défaut. Ce film allemand, sorti de nulle part, m’a passionné d’un bout à l’autre. C’est triste, et pourtant on rit beaucoup. C’est la politesse du désespoir.

2. The Revenant, C’est le film à grand spectacle de cette année. Le succès au box-office est une excellente nouvelle : voilà un film qui n’est pas une suite de reboot de prequel de franchise. La scène d’attaque du grizzli est inoubliable.

3. Julieta. Un film qui a la simplicité d’une fable. Tout est dit, en peu de temps, sur les rapports humains. Le seul film de l’année qui m’a arraché une larmichette.

4. Midnight Special. C’est à la fois un pur film de genre (SF, complot, chasse à l’homme) et un film très personnel sur les rapports père-fils. Comment accepter qu’une personne qu’on aime soit faite pour un autre monde ? La première heure, nocturne, est une leçon de cinéma.

5. Ma Loute. Film complètement fou, qui ose un humour de répétition et de non-sens, avec une magnifique histoire d’amour. Un OFNI à découvrir de toute urgence !

6. The Nice Guys

7. Spotlight

8. Elle

9. Carol

10. Sully

 

Plus mauvais film de l'année 2016

1. Les Visiteurs 3 : La révolution : le seul « vrai » mauvais film que j’ai vu cette année. Pas aussi honteux que certains ont voulu le dire, mais on peine à décrocher un sourire.

2. Irréprochable : Attention, le film n’est pas mauvais (bonne mise en scène, bons acteurs), mais c’est mon ressenti personnel qui prime. A savoir : je me suis ennuyé ferme.

3. Mr Wolff : Pareil que le précédent.

4. La tour 2 contrôle infernale : A part quelques moments très drôles, l’humour burlesque d’Eric et Ramzy ne marche pas ce coup-ci.

 

Meilleur acteur de l'année 2016

1. Peter Simonischek, Toni Erdmann

2. Samuel L. Jackson, Les huit salopards

3. Leonardo DiCaprio, The Revenant

4. Ryan Gosling, The Nice Guys

5. Michael Shannon, Midnight Special

6. Laurent Laffite, Elle

7. Fabrice Luchini, Ma Loute

8. Tom Hanks, Sully

9. Greg Kinnear, Brooklyn Village

10. Alden Ehrenreich, Ave César !

 

Meilleur actrice de l'année 2016

1. Isabelle Huppert, Elle

2. Cate Blanchett, Carol

3. Sandra Huller, Toni Erdmann

4. Juliette Binoche, Ma Loute

5. Marina Fois, Irréprochable

6. Rooney Mara, Carol

7. Amy Adams, Premier Contact

8. Virginie Efira, Elle

9. Valeria Bruni Tedeschi, Ma Loute

10. Adriana Ugarte, Julieta

 

L’acteur / actrice qui remonte très haut dans mon estime

1 – Laurent Laffite, Elle

2 – Virginie Efira, Elle

3 – Channing Tatum, Les Huit Salopards et Ave César

4 – Valéria Bruni Tedeschi, Ma Loute

 

Prix de la bande originale

1 – Brooklyn Village

2 – Midnight Special

3 – Les Huit Salopards

 

Prix de la scène inoubliable

1 – The Revenant, L’attaque du grizzli

2 – Midnight Special, le premier lever de soleil, la station-service

3 – Toni Erdmann, la fête « nue »

4 – Elle, la scène d’ouverture, la cave (oh, la cave…)

5 – Sully, l’amerrissage

 

Prix de la morale un peu lourdingue

1 – Dernier Train pour Busan. C’est pas très bien d’être méchant, c’est mieux d’être gentil. Dans la vie, il ne faut pas penser qu’à son intérêt personnel.

2 – Sully. Au fond, ce pilote, c’est un chic type, il a fait ce qu’il fallait. Et humble, avec ça… Ces types de la commission d’enquête sont vraiment des baltringues.

3 – Money Monster, les magouilles financières, c’est mal. Steve Carrell s’en était pourtant déjà rendu compte dans the Big Short. Mais il y a une justice. A la fin, Clooney donne un coup de poing au truand. Ouf, merci George, d’avoir sauvé les petites gens.

4 – Les Huit Salopards, qui nous rappelle que l’Amérique s’est construite dans la violence.

 

Prix du film où à un moment, on se dit « ah, ça y est, on entre dans le vif du sujet » et en fait, non, c’était la fin…

1 – Irréprochable

2 – Premier Contact

 

Mes grosses « hype » pour 2017

1 – Silence, Martin Scorsese

2 – Blade Runner 2049, Denis Villeneuve

3 – The Lost City of Z, James Gray

4 – Dunkirk, Christopher Nolan

- Top de William

          L'année 2016 fut pour moi l'occasion de porter un regard critique sur ma culture cinématographique, pour me rendre compte d'ailleurs que de culture elle n'en avait pratiquement que le nom. J'en ai donc profité pour me tenir éloigné des salles obscures et pour m'éclairer dans le confort de mon canapé à la lumière des grands jalons de l'histoire, ou dans les salles des cinémas d'Art et d'Essai qui repassaient de vieux classiques. Ce top est donc réalisé sur un total de 14 films vus au cinéma et sortis en 2016.

 

Meilleurs films de l'année 2016

1. Room : Il est difficile de se rappeler avec discernement un film vu il y a un an déjà, mais les émotions qu'il transmet restent tout de même fraîchement inscrites dans ma mémoire. Film intimiste, Room nous emmène loin des sentiers battus par les autres films du genre, dépeignant plusieurs étapes d'une vie, ne nous y introduisant jamais trop tard, et ne s'attardant pas non plus. On sort de la séance des questions plein la tête, mais vidé de nos émotions, craignant pour les deux protagonistes et les fragments de vie qu'ils tentent d'assembler de nouveau. On pourrait tout de même interroger certaines décisions, notamment celle de ne pas s'attarder trop, justement. On laisse les personnages à l'aube d'une vie nouvelle , nous sommes introduits aux difficultés qu'ils auront à affronter, mais on ne nous offre aucune piste de résolution. Mais, au-delà de cela, Lenny Abrahamson nous livre une belle fresque familiale, fébrile et touchante.

 

2. The Strangers : Première introduction au cinéma de Na Hong-Jin pour moi, The Strangers m'a beaucoup touché, et beaucoup surpris. Suffisamment long pour laisser le spectateur se perdre dans le dédale d'énigmes qu'il propose au cours de ses 2h36, mais pas trop long pour lasser, l'ambiance instaurée est sûrement le point fort du film. J'en pense tout le bien que les autres en ont déjà pensé à ma place ; le film mêle avec une grande maîtrise le thriller, les gimmicks du cinéma d'horreur, les personnages du folklore coréen, et propose également une lecture social. La force du film est ce mélange de genres, la multiplicité des niveaux d'analyse qu'il propose, ainsi que l'univers mis en place ; entre tradition locale, vie de famille faisant office de paradigme pas si canonique que ça, et mythes horrifiques, la frontière entre la vie tranquille et banale des Coréens et l'univers fantastique qui gronde à leur porte s'amincit progressivement, et le délire des personnages devient le nôtre. En plus d'être une admirable quintessence de la Corée en tant que culture et cinéma, ce film se caractérise par une complexité telle qu'il m'a laissé plus de questions qu'aucun autre avant lui, de telle sorte que, parfois, la nuit, en quête de sommeil, je regarde par la fenêtre, et y pense encore ; à voir.

3. The Revenant : Même si l'on peut légitimement remettre en question les motivations et un certain nombre de choix de la production triplement oscarisée et triplement golden-globisée (c'est moche), la fresque du réalisateur de Birdman reste monumentale, et bien que le voyage soit parfois long et ne nous fasse pas ressortir avec un grand sourire, il a au moins le mérite de nous faire regarder par la fenêtre. 

4. Les huit salopards : Le passif de Tarantino avec les Westerns est intéressant, sachant qu'il s'était lancé dans Django sans chercher à savoir comment faire un western, il a juste fait comme il le sentait. Tandis que l'opération fut un succès, il était légitime de se demander comment il allait s'arranger pour créer un nouveau film du genre, surtout puisque le long-métrage a failli ne jamais voir le jour. Finalement, il se renouvelle avec brio, nous offrant un huis-clos fort intéressant, redoublant d'ingéniosité tout au long de l'heure et demi passée dans l'auberge pour ne pas répéter ses cadrages, avec des ambiances, des personnages et des dialogues particulièrement soignés. Sans être la meilleure production du réalisateur, The Hateful Eight reste un bien bon moment de cinéma.

 

Films moyens

 

1. Mademoiselle : Je n'avais vu qu'Old Boy et Lady Vengeance de Park Chan-Wook, mais cela m'avait donné une très bonne impression du réalisateur, surtout pour le premier. Mademoiselle est malheureusement une déception. Si les cadrages, la photo  et donc l'esthétique sont particulièrement travaillés, avec une attention intéressante sur les décors, permettant au château d'enfermer ses habitants, le scénario ne m'a pas emballé. Si le retournement au milieu de l'histoire est inattendu et redonne espoir, la suite ne parvient pas à renouveler le tour de force, renforçant le sentiment de déception. L'intrigue ne prend pas, on a surtout l'impression que Chan-Wook cherchait un alibi pour donner jour à ses fantasmes : de longues scènes de sexe lesbiennes, filmées sous plusieurs angles, et on finit par penser que les scènes d'intrigue et de dialogue ne sont que des étapes entre deux scènes sensuelles ou sexuelles ; en somme, tout le travail sur la sensualité qui habite la relation et les tentatives de séduction des trois protagonistes ne m'a pas emballé, et je me suis plusieurs fois demandé où est-ce que le réalisateur tentait de m'emmener. Mouais, j'aimerais avoir d'autres raisons d'aller voir le film que l'envie de voir des femmes à poil.

2. Before the flood : Le docu de Dicaprio est franchement moyen. S'il offre de très beaux paysages, il suscite le désintérêt par ses intentions de réalisation : le film est dirigé à l'encontre des américains, qui sont pour beaucoup des climato-sceptiques ; l'agent de la paix de l'ONU cherche ainsi surtout à prouver que le réchauffement climatique est vrai. Donc si vous êtes convaincu, passez votre chemin.

3. Rogue One : Disney prend un produit original, le standardise, et le presse comme un citron jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une pelure vide tout juste bonne à être jetée. Rogue One, le nouveau Star Wars bordel (!), est plat au possible. On devine les différentes avancées du scénario bien (trop) à l'avance, les personnages et acteurs sont plats et passables, et, oui, il y a de belles images, mais, comme pour une femme, la beauté ne suffit pas : il faut du fond !

4. Miss Perigrine's Home for Children : Un Burton tout sauf burtonnien. Le scénario est, là aussi, couru d'avance, et les acteurs, mis à part Eva Green, oubliables. Et une déception de plus, une.

5. Alice through the looking glass : Le réalisateur prend bien mal la suite de Burton, ce qui impacte le film à tous les niveaux, notamment pour le jeu des acteurs : en effet, j'ai rarement vu une performance aussi médiocre (au sens de moyen) de la part de Johnny Depp. Les ambiances sont parfois intéressantes, mais cela ne sauve pas le film. On retiendra simplement le premier quart d'heure du film, visuellement intéressant.

 

Plus mauvais films de l'année (a.k.a Gavage)

1. Brothers Grimsby : Un Baron Cohen sans message, qui fait juste dans l'humour lourd et beauf. Certainement pas ce que l'on pourrait attendre de lui.

2. Batman V Superman : En essayant d'écrire cet avis, je me suis perdu dans la masse de CGI qui étouffe le film. Et le scénario. Désolé.

3. Captain America 3 Civil War : Marvel

4. Doctor Strange : Marvel

 

Meilleure surprise de l'année

Ordinary World : Je me suis intéressé au film de Lee Kirk parce que le rôle principal est campé par le chanteur et leader du groupe Green Day, Billie Joe Armstrong, et je me demandais comment la transition au cinéma s'opérerait. Malgré quelques doutes durant les premières minutes (qui dépeignent un concert, donc forcément...),  le film est une franche réussite, Armstrong livrant une performance plus qu'admirable, et Kirk un feel good movie dont on ressort heureux, en chantant le thème du film, Ordinary world. Ma recommandation de l'année.

Plus grosse déception de l'année

 

          La déception cinématographique de mon année ne va pas à l'encontre de Captain America 3 Civil War, même si, bien qu'ayant lu les, comics, j'ai forcément été déçu, mais commençant à me familiariser avec la formule Marvel, je savais que le film serait pour le moins insipide. Elle ne va pas à l'endroit du dernier Star Wars en date, qui ne pouvait être pire que le VII, mais qui n'aurais su être bon. Elle ne va même pas à l'encontre du dernier film écrit par SBC, Brothers Grimsby. Ma plus grosse déception de 2016 fut Paterson, réalisé par Jim Jarmusch. En effet, on promettait un film sur la poésie, et, étant amateur de poésie, je ne pouvais qu'être emballé. Cependant, on se retrouve face à un film sur de la poésie américaine - donc de la non poésie -, écrit par un américain, donc qui ne comprend pas de quoi il parle. En plus de passer à côté de son sujet, la production ne tient pas un propos cohérent : on ne sait quel message retirer du quotidien du personnage, dans lequel il lui arrive tout de même des aventures extraordinaires qui n'alimentent en rien son art, et son art ne se lie à sa vie que lorsque un événement clairement surnaturel et forcé intervient. Définitivement, la poésie ça se lit, ça ne se regarde pas, et encore moins à travers les yeux d'un autre.

 

Meilleure Interprétation Masculine l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Jacob Trembley dans Room, parce qu'on commence à comprendre que Dicaprio est un bon acteur, et que voir un gamin jouer aussi bien un rôle aussi exigeant, ça mérite une levée de chapeau. Sa performance fait même de l'ombre à Brie Larson, qui joue pourtant très justement. Allez petit, viens te loger confortablement à la première place dans mon top.

2. Léo Dicaprio dans The Revenant, parce que bordel, c'est Dicaprio. Ce n'est sûrement pas son meilleur rôle, mais il reste franchement performant dans son domaine, et puis son discours d'oscar reste sympa.

3. Ben Affleck dans Batman V Superman : le film est clairement mauvais, et ce pour un grand nombre de raisons, mais Affleck a la tête de l'emploi, et ne se débrouille pas mal. Et puis, he is Batman.

Mention Déception : Johnny Depp dans Alice through the looking glass : Il semble évident qu'il y a un problème qui remonte bien au-delà de la star hollywoodienne, et qui passe de fait par un réalisateur peu apte à correctement diriger ses acteurs, surtout des électrons libres comme Johnny, ou encore Sacha Baron Cohen. Mais, par conséquent, les gros plans sur le Chapelier Fou visiblement en attente d'un 'top' pour bouger, ce n'est pas du meilleur effet. Et, considérant l'état de la carrière de l'acteur (que je trouve tout de même excellent), il me semblait pertinent de lui offrir cette place. Allez, c'est cadeau.

Meilleure Interprétation Féminine de l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Eva Green dans Miss Perigrine's Home for Peculiar Children : Le film n'est pas exceptionnel, mais, justement, sa performance rend le visionnage bien plus agréable, et sert admirablement la diégèse du film. L'actrice habite admirablement son personnage, et même si elle ne fait que faire du Eva Green (les regards de haut, les sourires en coin et j'en passe), cela convient incroyablement pour son rôle. Messieurs, donnez un peu d'amour à la nouvelle Burton-girl !

- Top de Mr-Edward

Meilleur film de l'année 2016

1. Creed

2. The Revenant

3. The Nice Guys

4. Premier Contact

5. Demolition

6. Captain Fantastic

7. Les 8 Salopards

8. Room

9. Spotlight

10. Rogue One : A Star Wars Story

 

Plus mauvais film de l'année 2016

1. Independence Day : Resurgence

2. Assassin’s Creed

3. Divergente 3 : Au-delà du mur

4. The Neon Demon

5. Friend Request

 

Meilleure Interprétation Masculine l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Leonardo Di Caprio (The Revenant)

2. Tom Hardy (The Revenant)

3. Jacob Tremblay (Room)

4. Tom Hiddleston (The Night Manager ; High-Rise)

5. Ben Affleck (Batman v Superman)

6. Jon Berthal (Daredevil saison 2)

7. Sylvester Stallone (Creed)

8. Michael B. Jordan (Creed)

9. Ryan Gosling (The Nice Guys)

10. Jack Gyllenhaal (Demolition)

 

Meilleure Interprétation Féminine de l'année 2016 (Rôle Principal, 2nd rôle,dans un film, une série, une mini-série)

1. Brie Larson (Room)

2. Amy Adams (Premier Contact)

3. Evan Rachel Wood (Westworld)

4. Eva Green (Penny Dreadful)

5. Agourie Rice (The Nice Guys)

6. Rachel McAdams (Spotlight)

7. Sarah Paulson (American Crime Story)

8. Mary Elizabeth Winstead (10 Cloverfield Lane ; Braindead)

9. Emily Hampshire (12 Monkeys)

10. Elizabeth Debicki (The Night Manager)

 

PRIX SPECIAUX :

Prix de la Meilleure Série ou Mini-Série

1. Westworld

2. Game of Thrones (Saison 6)

3. The Night Manager

4. 12 Monkeys (Saison 2)

5. Person of Interest (Saison 5)

 

Attentes de 2017

Comme cette année et les années précédentes, je vais tomber sur des films que je n’attendais pas ou dont je n’avais pas connaissance, j’attends donc à être de nouveau surpris par cette année 2017. Malgré tout, il y a quand même certain(e)s films/ séries que j’attends sans attendre beaucoup d’eux car quand on attend trop d’une chose, celle-ci nous déçoit toujours à 99.9% des cas.

1. Game of Thrones (Saison 7)

2. Star Wars VIII

3. Doctor Who (Saison 10)

4. 12 Monkeys (Saison 3)

5. Justice League

6. Kong : Skull Island

7. The 100 (Saison 4)

8. Les Gardiens de la Galaxie 2

9. Logan

10. La Planète des Singes : Suprématie

Voilà, si vous avez tout lu vous êtes à la fois fort courageux et insensé, voire chômeur. Nous vous tenons ainsi en haute estime, bien que nous allions probablement vous oublier sous peu. A bientôt sur le blog !

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W
Sinon, je propose pour le top à venir de publier un top global début 2018 (ah, l'espoir...), puis de publier les tops individuels un à la fois, toutes les semaines par exemple. En effet, je trouve que l'article tel qu'il existe actuellement est bien trop long, et puis ce n'est pas comme si cela allait faire souffrir l'activité du blog. Qu'en pensez-vous ?
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Y
Et encore, Vivien, je te trouve indulgent
V
C'est de la merde.
W
C'est sûrement la première fois de ma vie que je rattrape le retard de quelqu'un d'autre, mais bon, voilà, c'est fait. Merci à Vivien pour son aide.<br /> Prévoyez des gâteaux pour la lecture !
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Y
Je crois que la raison d'être de notre blog va devenir le retard dans nos articles.<br /> En même temps, c'est très anticonformiste, j'aime bien.<br /> Haha, j'avais oublié mes rubriques spéciales. Je devais être en rogne, ce jour-là.
V
Avec en bonus un jeu pour deviner quelles ont été les contributions de William et les miennes. Le gagnant remporte un bisou sur la bouche par nous deux en même temps. Toute cette bave n'aura donc pas été bavée pour rien.

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