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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


Top / Flop 2017 de William

Publié par William sur 31 Janvier 2018, 16:52pm

 

         2018 est enfin là, et tandis que l'on regrette avec nostalgie notre jeunesse perdue à l'ombre des projecteurs en fleur habillant les salles obscures, je dois dire que je suis bien plus satisfait de cette année cinématographique, que de la précédente, c'est-à-dire 2016. Si cette dernière promettait plus, 2017 m'a souvent conquis et surpris, les deux allant peut-être de pair. Un seul film excellent cette année selon moi, mais le niveau moyen des films vus est supérieur à celui de l'année précédente, peut-être parce que je suis allé voir moins de blockbusters. Enfin, vous emballez pas, je n'en ai vu que 20, et j'ai raté quelques perles que je me dépêcherai de dévorer, comme The SquareMise à mort du cerf sacré, ou encore Blade Runner 2049. Bref, avec quelques mois d'avance sur l'année précédente, voici mon top / flop de l'année 2017 !

 

 

Meilleurs films de l'année 2017

5. Dunkerque, Christopher Nolan : Je dois avouer que s'il est en cinquième position de ce top, ce n'est pas tant parce qu'il est très bon, que parce que les autres films de cette année le sont beaucoup moins. Sans doute l'un des longs-métrages les plus oubliables de Nolan (est-ce pardonnable à ce stade ? oui, mais bon), il est très soigné, très propre, très beau (c'est vrai que cette mer fera frémir tous les Nordistes : elle est là la magie du cinéma, elle donne à voir ce que l'on ne pourrait voir autrement). Malheureusement, le scénario et la construction globale le rendent très fade (bien plus qu'il ne devrait l'être), et on passe un certain temps à se poser des questions quant aux choix effectués par Nolan. L'absence de contexte (autre que les panneaux introductifs) n'aide pas à entrer directement dans le conflit, et la construction qui consiste à montrer l'amorce d'une situation pour chaque soldat, puis le paroxysme de celle-ci, puis la conclusion, en coupant à chaque fois, désamorce la tension et ne parvient pas à nous faire sentir l'urgence de la situation dans toute sa splendeur. Evidemment, mention spéciale pour la musique, qui est extrêmement intelligente et mérite pour moi l'Oscar, remplissant son rôle de bande-son filmique au sens plein. Enfin, la construction une fois encore ne parvient pas à nous faire nous attacher à des régiments, mais l'on reste bien concentrés sur des soldats particuliers, bien que les intentions de Nolan semblent aller dans l'autre sens. Dommage, Full Metal Jacket fait beaucoup mieux sur ce point.

4. Au revoir là-haut, Albert Dupontel : Une fois encore, j'ai étalé mon avis in extenso sur la face de Yoyo dans cet article (pendant qu'il faisait de même), mais pour le résumer rapidement, Au revoir là-haut fait plaisir quant à l'état du cinéma français : c'est intelligent, esthétique, soigné, réfléchi, parfois presque osé, bref, malgré un scénario qui a tendance à l'excès et à la facilité, c'est un bon moment de cinéma. Bravo Albert.

3. Mother !, Darren Aronofsky : J'ai longtemps hésité à le mettre dans mon top 3, car le film d'Aronofsky souffre d'un défaut dont j'ai brièvement parlé en conclusion de cet article ; en effet, il est bâti intégralement autour d'une métaphore, ses personnages sont symboles d'autre chose, le décor tient pour le sens que l'on peut en tirer, etc. Le soucis est que celle-ci n'est pas rendue explicite, et j'ai personnellement passé 2 heures à fixer l'écran d'un air ahuri, déplorant l'excès dans lequel verse notre petit Darren. Cela étant, bien que j'ai passé un moment au cinéma presque douloureux, une fois la métaphore comprise, j'ai pu appréhender l'intelligence du film, et plus j'y ai pensé, plus je l'ai apprécié. Il mériterait évidemment un deuxième visionnage (au moins), mais ça reste indéniablement un film très intelligent.

2. Nuages épars, Mikio Naruse : Bon, d'accord, je triche un peu ; non, Naruse n'est pas revenu d'entre les morts pour réaliser un dernier film obscur, mais c'est simplement que ce film, qui est bien sorti en 1967, a connu sa première sortie au cinéma en France... en 2017. J'en profite donc pour le mettre là, déjà parce que c'est vraiment un excellent film, intelligent par de nombreux aspects, dépeignant avec douceur la vie des petites gens, les drames du quotidien et se montrant fortement critique à l'égard de la société de son époque (toujours pas 2017), mais également parce que ça le fera peut-être découvrir à d'autres, et ça c'est toujours appréciable. 

 

 

1. La La Land, Damien Chazelle : Je ne sais pas vraiment où me placer pour donner mon avis sur le film, puisque je pensais que c'était un succès universel ayant fait l'unanimité (ou s'en rapprochant autant que faire se peut), mais plus j'en lis sur internet, plus je croise des commentaires reprochant au film une écriture simpliste, ou le trouvant juste chiant.

Sans surprise, j'ai beaucoup aimé La La Land, et si je peux être aussi synthétique que possible, je dirais que le film est réussi sur à peu près tous les plans (pour moi). Tout d'abord c'est une réussite pour son réalisateur, Damien Chazelle, qui confirme que Whiplash n'était pas un simple coup d'éclat épuisant toutes les ressources de l'homme, mais bien un très bon premier film annonciateur d'une belle carrière. Chazelle renouvelle totalement sa mise-en-scène pour le film, et change les gros plans au montage rapide sur fond de musique effrénée de son premier film en longs plans-séquence contemplatifs et dansants. Sa maîtrise est totale. De surcroît, bien que le film m'ait beaucoup touché et qu'il ait l'audace de se démarquer par sa fin, il ne repose pas tout entier sur son scénario, et c'est ça qui, pour moi, empêche de pouvoir le qualifier de mauvais film : la mise-en-scène est ingénieuse et riche du début à la fin ; on peut passer 2 heures à analyser les choix de cadrage du réalisateur, de couleur, de musique, de décors, de dialogues, de noms de personnages, de références, de situations, ...

En plus, je n'arrive pas à voir le côté simpliste de l'écriture, puisque la fin est atypique, et même si on peut peut-être la voir venir, cela ne confère au film rien d'autre qu'une teinte de fatalité donnant au film des enjeux lourds de sens. Bien plus qu'une comédie romantique à grand budget, La La Land est un film de cinéphile, pour les cinéphiles, et derrière Gosling et Stone, la caméra de Chazelle filme surtout le cinéma, la musique, la vie des artistes et leur rapport à leur passion, la place de l'amour là-dedans, et le triomphe du feu sacré qui les habite. La La Land me donne toutes les raisons du monde de le revoir encore et encore, que je sois à la recherche d'une traversée émotionnelle, ou simplement d'un tête-à-tête avec le cinéma, tel que seul un grand film peut nous le procurer. Oubliez l'histoire de La La Land, ce n'est pas ce qu'il essaye de vous raconter.

 

Films moyens de l'année 2017

9. Pirates of the Caribbean 5 : Dead Men Tell no Tales, Joachim Ronning & Espen Sandberg : Sans étonnement, le dernier né des Pirates des Caraïbes est à peine bon ; le scénario oscille entre l'invraisemblable et le risible (la scène liminaire accomplit la prouesse de réunir les deux) ; également, la mise-en-scène incroyablement pauvre ne parvient pas à combler les vides laissés par l'histoire (alors que ce serait crucial). Mais, plus que tout, je suis agacé par le fait que le meurtre sauvage de cette sage continue, alors que les trois premiers opus étaient vraiment de bons films. Ah oui, aussi, Jack ne sert à rien. Ils l'auraient remplacé par une serpillière avec une moustache, ça n'aurait rien changé à ses actions dans le film, puisqu'il n'y en a pas ; il ne fait que subir, comme une serpillière.

8. Logan, James Mangold : J'ai conscience que mon avis est à contre-courant de l'opinion générale concernant Logan, mais j'ai vraiment été déçu par le film. D'accord, Hugh Jackman s'est battu (métaphoriquement) pour que le film soit "R-rated" et pour pouvoir éclater des mecs (concrètement), mais justement, je le trouve trop violent : voir des des méchants manger les griffes de Wolverine en gros plan, oui ; voir une enfant de 9 ans castrer des mecs toutes les 15 minutes, non. Ensuite, j'ai trouvé que tout l'aspect psychologique du personnage était mal exploité ; peut-être des retours sur son passé auraient aidé à remettre en perspective la fin de son voyage ? Egalement, la relation "père-fille" est beaucoup trop délaissée, tout en montrant un intérêt de la part de Logan qui n'en est pas un ; le voir sourire quand on l'appelle "papa" juste avant de mourir n'en fait pas une relation aboutie et profonde, juste artificielle et survolée. Bref, un peu comme avec Civil War l'année d'avant, quand on est fan du matériau original on ne peut qu'être déçu. Ça a été le cas.

7. Coco, Lee Unkrich & Adrian Molina : Je ne crée pas de catégorie spéciale pour les films d'animation puisque c'est peut-être le seul que j'ai vu cette année. Techniquement c'est irréprochable, tout est très beau et fluide, les yeux sont profonds, les poils et cheveux sont au poil (oui), et ils ont même fait l'effort de placer les doigts correctement sur les manches des guitares. Malheureusement, comme souvent, le plaisir des yeux se révèle insuffisant, en tous cas pour moi ; en effet, le film est clairement dédié aux enfants, et se charge donc d'une écriture manichéenne et hyperbolique qui a davantage décridibilisé le film qu'autre chose : en gros, j'ai rapidement décroché, parce que, pour parler vulgairement, j'ai trouvé ça "gnan-gnan".

Ah, et petit bémol qui achève de descendre le film d'un ton entier, j'ai trouvé la gestion de la culture mexicaine maladroite : le film en V.O. se contente de quelques "gringos", "hombre" et autres pour rappeler que, quand même, on est au Mexique, mais ça s'arrête à peu près là. Même dans la musique, on a tout juste quelques notes de guitare flamenco, mais le reste est chargé de violons. D'accord, ça se passe pendant la Fête des Morts, idiosyncrasie propre au Mexique, mais sérieusement, vous vous êtes vraiment sentis dépaysé ?

6. The Girl From the Song, Ibai Abad  : Qu'il m'est dur de juger ce film, car rarement une oeuvre m'a laissé aussi mitigé. Sur le plan formel, c'est pas mal. On a pas mal de plans sympas, mais ils sont souvent plus à imputer au sujet filmé qu'à une véritable trouvaille artistique. Néanmoins, on ne peut nier une véritable maîtrise technique. De surcroît, le côté road-trip marche bien, on a sincèrement l'impression de voyager. Le scénario présente des facilités d'écriture (voir l'insistance bien trop lourde sur les difficultés d'Eric à écrire, surmontées grâce à l'amour). Toutefois, la bande originale est sublime, mention spéciale au Hallelujah chanté par Eric, qui donne l'une des versions les plus touchantes que j'ai entendue, et à la chansons originale, qui prend tout son sens en contexte et qui est fort bien écrite. J'ai malheureusement trouvé l'atmosphère du film, par rapport aux relations des personnages, plate, parfois malsaine, rendant difficile l'identification, et la fin convenue. Dommage. The Girl from the Song pourra vous offrir un moment sympa, mais il aurait pu tellement plus.

5. The Polka King, Maya Forbes : Enfin un original Netflix qui me donne l'impression d'être devant du cinéma, et pas devant une pub d'1h30. Le scénario, fondé sur une histoire vraie, est très surprenant et est très efficace, Jack Black offre une très belle performance, et le voyage est globalement vraiment agréable. Dommage que la mise-en-scène ne soit pas plus inspirée.

4. Le Crime de l'Orient-Express, Kenneth Brannagh : Une adaptation du roman d'Agatha Christie fidèle et franchement réussie. Le point central est sans doute le personnage d'Hercule Poirot, joué très justement par Brannagh, et très bien rendu. On regrettera peut-être l'étalonnage et les diverses retouches photographiques qui, s'ils rendent la plupart du temps les plans fort agréables, donnent trop souvent une forte impression d'artificialité. Ah, et Johnny Depp joue encore vraiment bien, ça doit être dit.

3. Baby Driver, Edgar Wright : Énième exercice de style d'Edgar Wright, et c'est peut-être ce qui lui fait défaut : Baby Driver est un bijou de mise-en-scène, d'ingéniosité, de montage, mais au-delà de l'aspect formel, rien, ou presque. Les personnages sont certes originaux, mais je n'ai pas du tout été embarqué dans le road-trip dans lequel Wright tente de nous emmener. Techniquement l'un des meilleurs films de l'année, mais trop vide pour que je puisse le mettre au-dessus. J'attends de voir si Wright s'engagera jamais pour autre chose que le côté cool et fun qu'il dépeint sans cesse.

2. Faute d'Amour, Andreï Zviaguintsev : Ce film, c'est un peu Baby Driver, mais les défauts en moins. C'est en effet une maîtrise visuelle impeccable qui frappe (métaphoriquement) lors du visionnage, due principalement, il faut le dire, à leur caméra, à leur directeur de la photo, et à la maîtrise technique des mouvements proche de la perfection. Toutefois, ils se complaisent peut-être un peu trop là-dedans, et certains plans durent parfois des plombes juste pour leur esthétisme, et on entend limite l'équipe technique crier "regarde comment c'est trop beau" en fond. On appréciera l'économie, dans le film, de paroles, de cuts, de musique, et d'informations qui nous sont fournies, et l'originalité de la fin. Par contre, même si je suis rentré dedans, ce genre d'histoires ne me touche pas du tout, donc bon, c'est selon ce qui vous intéresse, mais j'avoue que je me suis fait un peu chier.

 

1. ça, Andrès Muschietti : Ça n'est pas une oeuvre extraordinaire, mais est néanmoins un film remarquable ; en effet, il ne se contente pas d'être le banal film d'horreur qui procure de l'adrénaline à des jeunes en manque d'amour, mais tente d'être une aventure horrifique qui se concentre sur l'esthétisation de l'horreur, et sa mise en spectacle. On peut lui reprocher beaucoup de choses (notamment ça), mais il apporte beaucoup au cinéma d'horreur en mettant l'accent sur l'ambiance plutôt que sur les jumpscare, donc ça passe pour cette fois. +1 pour l'ambition.

Kiss & Cry, ou "Garder le sourire" en français

 

Plus mauvais films de l'année 2017

3. Kiss and Cry, Sean Cisterna : (Pas le film français, l'autre) Le film est plat, mièvre, niais, banal, cliché, et tous ces adjectifs qui ont rarement fait plaisir. Après, je ne tape pas vraiment dessus parce qu'il a été fait en souvenir d'une jeune fille véritablement morte du cancer, par sa meilleure amie qui plus est, donc on peut apprécier la qualité et la propreté formelles. Mais ça reste naze.

2. La Momie, Alex Kurtzman : Pas grand chose à dire là non plus, il n'y a pas grand chose à sauver, voire rien. La mise en scène est descriptive au plus, donc l’œil s'ennuie vite. L'histoire est une revisite de clichés éculés, la tension ne fonctionne pas, on n'y croit pas vraiment. Je dois quand même reconnaître l'originalité brève de la fin. Mais à part ça, je pense qu'il vaut mieux l'oublier, et vite.

1. Jigsaw, Michael Spierig & Peter Spierig : Clairement le pire film de l'année pour moi. Il parachève la lente et douloureuse dégradation de la saga Saw (ou Décadence au Québec... vraiment ?), sans même reprendre la suite du 7 qui s'y prêtait pourtant bien, et développant une histoire totalement parallèle et n'apportant rien à la mythologie de la saga. Tant mieux, on pourra vite le renier. Et ce n'est pas tout ! Le crime du film constitue que, contrairement à chacun des films Saw jusqu'à celui-ci, où le plaisir se trouvait dans le retournement final qui relevait bien souvent le niveau de l'ensemble de l'œuvre et qui avait jusqu'ici été toujours présent et surprenant, là, rien : la fin laisse indifférent faute d'attachement à des personnages tributaires du charisme de Robert Pattinson dans Twilight, ne surprend même pas, commet l'exploit de décevoir, et achève de détruire une saga qui tient encore à peine debout. Plus on construit de suites aujourd'hui, et plus on détruit. So sad !

 

Films Documentaires / Moyen-métrages de 2017

          Le Concours, Claire Simon (Documentaire) : Point de classement ici, les films sont trop peu nombreux ! Cependant, le film de Simon est très propre, mais n'a probablement d'intérêt  que pour les préparationnaires de la Fémis, puisqu'il retrace le déroulement de son concours.

          Quinzaine claire, Adrien Genoudet (Documentaire) : Le film, que je n'ai certes vu que très partiellement, a l'intérêt de proposer une vision du documentaire bien différente de celle de Claire Simon : si la première veut simplement suivre la réalité sans jamais rien bousculer, Genoudet se permet de développer sa vision autour de celle-ci, en retouchant ses images à outrance par exemple pour se retrouver avec un plan purement esthétique. Si vous cherchez à voyager du côté de l'Asie, arrêtez-vous ici.

      Tard dans la Nuit, Thomas Devouge (moyen-métrage) : Le film souffre malheureusement de beaucoup de défauts. S'il est, encore une fois, très propre formellement, l'histoire tourne un peu en rond, et on sort du visionnage comme le personnage principal, perdu. Notons la bonne performance des acteurs, sûrement amateurs.

 

Bandes originales marquantes de 2017

3. Baby Driver, Edgar Wright : Une fois de plus, ce n'est pas une composition originale incroyablement mélodique qui mérite l'attention, mais l'utilisation de la musique ; celle-ci, judicieusement choisie, habille bien le film, et fait d'ailleurs davantage,  rythme l'action, les coups de feu, les mouvements des voitures, etc., et participe grandement à l'impression de maîtrise qui en ressort.

2. Dunkerque, Hans Zimmer : Comme dit plus haut, le travail du compositeur hollywoodien relève grandement le niveau du film. Au-delà des mélodies, c'est surtout le rythme  implacable marqué par le cliquetis de la montre à gousset qui résonne dans les moments de tension qui vous arrachera quelques frissons. Et ça c'est beau.

1. La La Land, Justin Hurwitz : La composition de Hurwitz est l'une des pierres angulaires de la magie qui ressort du film. Étant une comédie musicale, celle-ci est d'une importance primordiale ; la tonalité qui en ressort est toujours juste, les paroles bien choisies, et elles sont utilisées avec parcimonie (amenuisement de celles-ci au fur et à mesure que la relation se dégrade) et précision. Je suis sûr que même toi, lecteur, tu es retourné écouter City of Stars au moins une fois, même si tu n'as pas aimé le film, juste pour être sûr.

 

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M
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Y
Merci pour ce top inaugural, mon cher William. Je suis assez d'accord sur Au-revoir là-haut, et d'ailleurs c'est le point commun de notre top 5. Pour La La Land, je dois avouer que je ne partage pas ton enthousiasme. Même si certaines scènes étaient remarquables, j'ai trouvé l'ensemble assez inégal. Mais bon, les goûts et les couleurs.<br /> <br /> Je suis d'accord pour Baby Driver, qui abandonne très vite son originalité pour devenir un petit polar lambda, pas mal, mais pas épatant non plus. C'était d'ailleurs le sujet du troisième volet de ma série sur les blockbuster de l'été qui reste malheureusement inachevée.
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W
Pas de quoi, c'est vrai que c'est étonnant mais rassurant qu'on s'entende sur beaucoup de points (je n'ai pas encore lu ton top).<br /> <br /> Quant à La La Land, c'est vraiment un film plaçant l'émotion en son sein, donc si on n'accroche pas, bah on n'y peut rien. Je pense juste que le film a objectivement beaucoup de qualités au moins formelles, et aussi dans sa narration, mais bon, si on reste indifférent face à l'histoire, c'est dur de penser à tout le reste.<br /> <br /> Et encore d'accord pour Baby Driver, dont l'originalité décline au fil du film. Allez, il n'est pas trop tard pour publier un volet hivernal des blockbusters de l'été.

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