Comme l’a dit un jour un très grand poète : « Lire, c’est refuser de mourir » et comme ma propre personne a besoin de regonfler son égo. J’ai décidé de vous faire un cadeau aujourd’hui.
En effet, cela fait déjà plusieurs mois que ma raison doute et que mon inspiration fout le camp. Cela est arrivé à un point où je me suis posé la question d’arrêter tout ce qui avait attrait à l’écriture, aussi bien sur ce blog que l’écriture de chansons ou de romans. Mais il faut croire que de tenter de se jeter sous les roues d’un déambulateur et de se voir accuser de maltraitance envers la gente vieillissante permet de remettre les idées en place. Et je n’ai jamais été aussi lucide que lorsque j’engouffre des litres de Téquila à en faire des roulades dans la rue pour le plaisir (ndlr : l’auteur ne cautionne nullement l’abus d’alcool, toute ressemblance avec une personne ou un évènement est fortuite).
Mon cerveau a besoin d’être stimulé, d’être sans cesse sollicité pour le remplir comme on remplirait les poches de Webedia à chaque clique d’un article futile d’Allociné. J’ai donc décidé de commencer aujourd’hui. Enfin pas vraiment.
Pour être plus clair, il y a quelques mois de cela, dans le silence le plus absolu, j’ai posté quelques statuts sur Facebook où j’expliquais mon envie de me replonger dans mes anciens écrits et d’en faire des recueils de poésies. Il en a résulté 2 recueils d’une trentaine de poèmes. Sur plus de 200, cela fait peu, mais c’est une décision murement réfléchie de n’en sélectionner qu’une trentaine pas recueil.
En effet, ceux qui n’ont pas été sélectionné ne tomberont pas dans l’oubli. Certains serviront pour de futures chansons pour de futurs projets personnels, ou pour d’autres recueils.
Mais actuellement, nous sommes dans le présent. Donc évitons de spéculer. La seule certitude c’est que je compte achever plusieurs projets littéraires cette année. J’en parlerais en temps utile.
Pour l’heure, je souhaite vous dévoiler 2 poèmes ou (textes poétiques). Bonne lecture.
LUNE
La lune éclaire nos âmes
Et le cœur des hommes perdus
Elle brille de l'intérieur
Les guidant dans leurs travers
Elle est si pure
Comme le souffle de l'innocence
Elle nous apaise
Comme le chant de nos mers
Et nous chantons en sa mémoire
Car elle veille sur chacun d'entre nous
Et nous chantons cette histoire
Car elle sommeil dans chacun d'entre nous
La froideur de la tristesse
A la solitude du silence
Elle m'amène dans la maison de nos pensées
Et à la cheminée du pêché
L'incendie de l'esprit
Semble être l'issue à cet alibi
Une parole sans mots
Juste un signe de la main
Pour désigner la fin
Et nous chantons en sa mémoire
Car elle veille sur chacun d'entre nous
Et nous chantons cette histoire
Car elle sommeil dans chacun d'entre nous
Et nous chantons en sa mémoire
Car elle veille sur chacun d'entre nous
Et nous chantons cette histoire
Car elle sommeil dans chacun d'entre nous
Et nous chantons....
Et nous veillons...
Et nous chantons....
Une seule question se pose devant moi
Qui est donc ce vieillard qui me raconta cette histoire
La folie ou la raison
La faute ou le pardon
Le juge ou l'accusé
Et qui suis-je devant lui?
Et nous chantons en sa mémoire
Car elle veille sur chacun d'entre nous
Et nous chantons cette histoire
Car elle sommeil dans chacun d'entre nous
CRAVATE ROSE
Nous sommes des doux lendemains
Des arbres sur ce chemin
Nous perdons quand nous gagnons
Et cela nous l'oublions
La tristesse déployée
Nos ailes envolées
Tu avais la cravate serrée
Rose et nettoyer
Tant d'autres choix se portent à toi
Pour un même résultat
Nous ne sommes pourtant pas si différents
Profitant de cet instant
Analyse ce moment
Ne vois-tu rien de manquant ?
Tu avais la cravate serrée
Rose et nettoyer
La partie n'est pas achevée
Le gong n'a pas encore sonné
As-tu retrouvé... ?
Ce dont tu es venue chercher
As-tu ramassé ce cœur en papier ?
Tout chiffonné à mes pieds
Tu as la cravate découpée
Rose et dispersé
PS : En Bonus, le clip d’une de mes chansons préférés d’un génie récemment disparu.