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The Temple Of Whiskers

The Temple Of Whiskers

THE TEMPLE OF WHISKERS est un blog consacré au 7ème art, fondé le 3 mai 2012. Il est l'œuvre de 6 personnes (William, Vivien, Lelya, Yoyo, Hunter Arrow et mr-edward), qui se sont rencontrés via le site internet Allociné, plus précisément sur le forum du film Inception. L'objectif étant simple : vous faire partager leur amour du cinéma.


Vous avez demandé un Docteur ? (spécial 50 ans)

Publié par hunter Arrow sur 23 Novembre 2013, 17:47pm

Catégories : #Dossiers Séries, #Coup de Cœur

 

Petite entorse à la règle pour les dossiers. Si jusqu'ici nous nous sommes cantonnés tels du riz au domaine du cinéma, cette fois votre fidèle et abscons serviteur s'en va explorer les méandres d'une série. Et pas n'importe quelle série ! Non juste la plus longue série de science fiction ayant jamais existé. Je parle bien sur de Doctor Who. Et si vous avez pensé à Star Trek quand j'ai évoqué "la plus longue série de Science Fiction ayant jamais existé", cela confirme que vous êtes sur la bonne page et qu'il est indispensable que vous suiviez les lignes qui vont suivre... Juste histoire de rattraper votre méprisable manque de culture.

PS : Cet article se centrera davantage sur la série depuis sa reprise en 2005. Pourquoi ? Tout simplement parce que me taper près de 679 épisodes, surtout que plus d'une centaine ont été perdus, avant de pouvoir vous rendre un article me semble une tâche un poil trop ardue et je ne souhaite guère rendre cet article dans 5ans.

Préface :

Traiter d'une série est toujours un sujet compliqué à organiser. Mais pour ce dossier je vais choisir la forme suivante :

  • Une première partie consacrée aux origines et à la "critique" de la série
  • Une seconde partie consacrée à des thématiques plus précises

 

Première Partie :

 

D'où que ça vient ce truc ?

Le 23 Novembre 1963, soit le lendemain de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, est apparue sur les écrans anglais la série Doctor Who. Bien sur, dans des circonstances pareilles, vous devez vous douter qu'elle est plutôt passée inaperçue dans un premier temps.

Créée par Sydney Newman et Donald Wilson, produite par la BBC mais plus particulièrement par la productrice Verity Lambert; la série s'adressait avant tout aux enfants et adolescents. D'ailleurs l'idée initiale était de proposer à ce public un programme à visée éducative mais dès 1967 fut entrepris un virage définitif vers la complète science fiction.

 

 

Comme beaucoup de séries en son temps, Doctor Who adopta une structure épisodique  où chaque épisode faisait partie d'une histoire à part qui trouvait sa résolution plusieurs épisodes de suite avant de commencer sur une nouvelle intrigue complètement indépendante de la précédente... En clair imaginez qu'une enquête des Experts nécessite 4 épisodes pour être résolue et qu'ensuite on passe à une autre investigation sans lien avec celle qui a précédée.

La série est vite devenue une véritable institution au Royaume Unis, mais elle s'est plus difficilement exportée la faute à un ton "so british" sans doute, qui passait plus difficilement hors du Commonwealth. Et après 26 saisons de bons et loyaux services, les audiences déclinantes ont persuadé les producteurs de suspendre le programme pour une durée indéterminée. Ainsi en 1989, Doctor Who quitta les petits écrans de nos chers bouffeurs de thé et buveurs de pudding préférés. Il y eu une première tentative pour ramener la série en 1996 avec la diffusion d'un téléfilm, fruit de la collaboration entre la BBC, la Fox et Universal Pictures. Et malheureusement, si le téléfilm fut un succès au Royaume Unis, ce n'était pas le cas aux Etats Unis et ainsi le projet ne donna pas de suite.

Mais cet alors qu'en 2005, sous la houlette du showrunner Russel T. Davies, le Docteur est réapparu sur les petits écrans. Et bien que le ton fut modernisé, la nouvelle mouture n'est pas pour autant un reboot du concept mais clairement une suite directe à la série initiale. Le changement dans la continuité en gros.

 

Et ça parle de quoi ?

Non parce que c'est bien beau de vous donner un cours d'histoire chiantisant, mais il est vrai que ce serait bon que je vous parle du propos de la série.

Doctor Who relate les aventures rocambolesques (j'aime bien ce mot) du Docteur. Ce dernier à un "vrai" nom mais il demeure l'une des plus grandes énigmes du show. Le Docteur est un "Timelord" ( Seigneur du Temps), une race extra terrestre ayant acquise une maitrise des déplacements Spatio temporelles. Pour ce faire, le Docteur use du TARDIS, son vaisseau, apparaissant sous la forme d'une vieille cabine téléphonique des années 50 (ne t'inquiète pas jeune éphèbe impatient, je vais t'expliquer tout ça plus tard avec tout les autres concepts de la série).

Bien sur il y a une différence fondamentale entre la première série et celle que nous avons l'occasion de suivre aujourd'hui : alors qu'initialement le Docteur n'était qu'un Seigneur du Temps parmi tant d'autres, la nouvelle mouture en a fait le dernier survivant connu de sa race. En effet cette dernière a disparue suite aux évènements de la Guerre du Temps (War Time) qui l'a opposée aux Daleks (là aussi je reviendrais dessus plus tard). Au fur et à mesure on en apprendra de plus en plus sur le rôle qu'a tenu le Docteur dans la "résolution" de cette fameuse Guerre du Temps.

Dans ses voyages, le Docteur est souvent accompagné par des Humains, plus jeunes que lui (pas dur étant donné que ce dernier à une longévité phénoménale et est vieux de presque un millénaire, à un siècle près). Ils peuvent être de sexe masculin ou féminin mais force est de constater que depuis la dernière série, il s'accompagne plus souvent de jeunes femmes (il est coquin le monsieur tout vieux).

Ah et dernier point avant de refermer ce "de quoi ça parle", le Docteur peut se régénérer comme tout bon Seigneur du Temps. C'est à dire qu'une fois mortellement blessé, son corps active un processus lui permettant de survivre, toutefois cela le change complètement physiquement et aussi sur le plan du comportement.

Pourquoi c'est bien ?

Parce que c'est Anglais pardi ! Bon j'avoue que cette réponse peut aussi répondre à la question que se posent les détracteurs, à savoir "Pourquoi j'aime pas ?".

Et oui, sans doute l'une des plus grandes forces de cette série peut aussi être sa plus grande faiblesse : si vous n'adhérez pas à l'esprit anglais, autant abandonner tout de suite. Par contre si comme moi, vous êtes amateurs de leur style ou plus simplement que vous êtes ouverts d'esprits, alors autant dire que Doctor Who comblera vos attentes les plus folles.

Mais bien sur quand on évoque Doctor Who, on ne peut décemment pas faire l'impasse sur un autre aspect qui rebutera celui qui tombera au hasard sur cette série : son kitch complètement assumé.

 

 

Replaçons les choses dans le contexte : Si vous m'avez suivi depuis le début, vous avez compris que cette série est ancienne, très ancienne. Et si le fonctionnement de vos synapses n'est pas altéré, vous devez en avoir logiquement déduit que compte tenu de son âge la série ne disposait pas de moyens techniques exceptionnels pour faire tenir son univers. Mais de cette faiblesse elle en a fait sa plus grande force. L'ingéniosité aidant, la série s'est énormément concentrée sur la suggestion, mais quand elle devait montrer un univers science fictionnel, elle parvenait à donner de l'identité à celui ci à l'aide d'un aspect complètement bric à brac. Et c'est là l'intelligence de la nouvelle mouture. Celle d'avoir conservé l'aspect "kitch" de la série originelle afin de ne pas trahir son héritage. Ainsi les Daleks ont toujours cet aspect si atypique ainsi que les autres races extra terrestres. Pourtant la série a clairement les moyens pour les effets spéciaux... mais elle préfère leur donner ce fameux aspect kitch propre à la série. Et de tout cela résulte une formidable personnalité visuelle.

Mais attention, nous ne sommes pas pour autant devant un produit où des producteurs se sont dit : "c'est assumé, on peut faire de la merde". Non car malgré tout il faut citer un point essentiel à mettre dans la catégorie des qualités de cette série : la cohérence et la pertinence de son univers. J'aurais l'occasion de revenir plus tard sur les "principes" qui régissent Doctor Who, mais sachez d'avance que sous son aspect "carton pâte", il y a clairement l'un des univers de Science fiction les plus riches existants à la télévision.

Mais pour en revenir au kitch ce dernier ne réside pas que dans les décors, maquillages, effets spéciaux... Non il est aussi dans le ton de la série et le jeu des acteurs qui n'hésitent pas à verser dans le sur jeu voir l'absurde. Mais là où l'on serait tenté de penser que cela altérerait la qualité de l'ensemble, il n'en ai rien. Au contraire, cet aspect second degré n'empêche pas le show de parfaitement tenir la route dans ses enjeux dramatiques, voir d'être complètement prenant.

Et là j'en viens à ce que je préfère dans cette série : cette formidable capacité à créer des ruptures de tons aussi surprenantes que pertinentes. Il en survient une imprévisibilité que je trouve salvatrice dans ce monde très codifié qu'est celui des séries. Quand démarre un épisode de Doctor Who il est assez rare de savoir comment ce dernier va se terminer (enfin on s'en doute, mais la résolution est en revanche peu évidente), quels enjeux seront traités... Et ce encore plus dans les doubles épisodes qui présentent souvent des intrigues multiples. Et voyez vous, votre fidèle serviteur qui écrit ces lignes en ce moment, il adore quand un show cherche à le surprendre et ne s'abonne pas à une paresse narrative.

Et enfin le dernier point qui me fait adorer Doctor Who mais qui dans une plus large mesure, contribue au succès de la série c'est tout simplement le fameux Docteur. D'autant plus dans la nouvelle série où chaque interprète choisi fut parfait.

 

Fin de la première partie

Vous avez demandé un Docteur ? (spécial 50 ans)

Deuxième partie :

 

Quelques concepts :

Si vous tombez comme ça sur la série, sans savoir où vous mettez les pieds, nul doute que les "p*tain de mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?" ainsi que les "pourquoi que c'est comme ça ?" vont fuser. Et là je vous vois déjà affuter vos doigts pour déverser votre prose sur les incohérences de Doctor Who... Mais non les enfants, ne vous inquiétez pas, je vous prépare ici un petit guide qui va vous permettre de comprendre comment est régi l'univers de cette série. Celui prendra la forme d'un lexique.

 

Les Seigneurs du Temps (Timelords) :

Originaires de la planète Gallifrey, c'est la race à laquelle appartient le Docteur. Ce dernier étant le seul survivant connu, autant dire que l'on n'en croise pas beaucoup tout au long du show. Et d'ailleurs même dans la première série, ils étaient plutôt rares.

Physiologiquement parlant, ils semblent en tout point similaires aux Humains. Sauf qu'en réalité ils sont loin d'être comme nous. Les Seigneurs du Temps disposent de deux coeurs. En outre ils sont capables de se régénérer lorsqu'ils sont mortellement blessés ce qui peut leur permettre d'échapper à la mort, à la condition qu'on n'interrompe pas le processus. En cas de régénération, bien qu'ils conservent leurs connaissances et leur conscience, leur corps ainsi que leur comportement est complètement bouleversé. Ainsi à chaque fois que le Docteur s'est régénéré il a dû "réapprendre à se connaitre".

Autre aspect où les Seigneurs du temps diffèrent des humains : leurs capacités intellectuelles. Ils sont clairement surdoués et leur cerveau est capable d'amasser une masse de connaissance quasi infinie. Masse de connaissance qu'ils accumulent grâce à leur formidable longévité. En effet ils sont quasiment immortels.

 

Le TARDIS :

TARDIS est le diminutif de "Time and Relative Dimension In Space". C'est ni plus ni moins l'appareil qui permet au Docteur de voyager à travers l'espace et le temps.

L'expression "C'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur" est souvent employée par les humains incrédules qui découvrent que ce qui ne semble être qu'une minuscule cabine téléphonique, se révèle être un immense vaisseau. Ce procédé est possible grâce à la science des Seigneurs du Temps capable de faire tenir de grands espaces dans des lieux ou objets en apparence réduits. D'ailleurs une réplique de la série sous entends que le Docteur possède lui même des poches basées sur cette idée du "plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur". Mais ça ce n'est qu'une anecdote inutile. 

Le TARDIS est à la base équipé d'un camouflage optique lui permettant de se fondre dans le décors en prenant la forme d'objets familiers. Mais celui ci semble endommagé, ce qui explique le fait qu'il conserve l'apparence d'une vieille "Police Phone Call" des années 50.

Le TARDIS est équipé d'une matrice de traduction afin de traduire les divers languages de l'univers. C'est ce qui explique le fait que tout le monde parle Anglais dans cette série (et oui à l'inverse de Stargate SG1, Doctor Who a créé un prétexte expliquant cette "incohérence"). Enfin, c'est aussi le refuge d'une puissance phénoménale et de connaissances infinies.

 

Les Voyages Spatio Temporels :

Le Doctor donne cette définition de ce qu'est le Temps : "It's a Wibbly Wobbly timey wimey... stuff." En langage courant : c'est le bordel pour nous autres qui avons tendance à définir le temps comme étant une ligne continue sur laquelle s'étendent les faits et évènements de l'Histoire. Un Seigneur du Temps, voyageant à travers les époques, n'a pas la même conception et vavoir les choses sous un angle moins linéaire. Si vous voulez une image de ce qu'est le temps dans Doctor Who, on peut reprendre celle d'une autre série : Code Quantum. Dans cette dernière le temps est perçu tels une pelote de laine constituée d'un fil entremêlé en divers points. Cela marche un peu sous ce principe dans Doctor Who.

Et puisque l'on parle de voyages dans le temps, je vous vois déjà vous demander "Mais pourquoi il n'empêche pas certaines catastrophes et qu'il en empêche d'autres ?". Et là, la série a créé un principe tout con : les points fixes. Certains moments ne peuvent et ne doivent pas être changés et un Seigneur du Temps doit respecter ces contraintes. Ainsi, si le Docteur peut empêcher des planètes d'être envahies à l'instant même où il est présent, mais il ne peut pas revenir dans le passé pour empêcher qu'un drame spécifique survienne.

 

Le Tournevis Sonique (Sonic Screwdriver) :

Voilà un petit objet qui ne quitte jamais le Docteur. Sa fonction première est de déverrouiller toutes les portes... mais il lui permet aussi de faire ses... trucs. En fait le tournevis sonique c'est un peu le couteau suisse du Docteur

 

Papier Psychique :

Un nouvel élément créé pour répondre à une possible incohérence. Lors de ses voyages le Docteur est amené à se faire passer pour un agent plus ou moins officiel d'une organisation quelconque du monde dans lequel il intervient. Et là vous vous imaginez le nombre de faux papiers qui lui seraient nécessaire pour se présenter. Et bien le papier psychique lui permet de faire fis de cette préoccupation. Cette une simple feuille blanche sur laquelle les gens voient ce qu'ils veulent voir finalement. Ainsi quand le Docteur se présente comme étant un agent du fisc, son interlocuteur voit un papier officiel de l'administration fiscale...

 

Les Ennemis du Docteur :

Qui dit héros, dit ennemis aussi... Et en presque un millénaire d'existence, autant dire qu'il en a accumulé beaucoup. Voici une liste de ceux que l'on retrouve le plus souvent ou alors qui ont été ses adversaires les plus marquants. Toutefois comprenez que  je ne citerais pas TOUT les pires ennemis, histoire de ne pas trop vous spoiler la face de raie.

 

Les Cybermen :

Dotés d'un cerveau humain mais d'un corps quasiment entièrement cybernétique (ils évoluent de plus en plus au fur et à mesure de la série), les Cybermen sont totalement dépourvus d'émotions (du moins en apparence) et vivent dans le seul but d'assimiler les autres humains. En clair : d'en faire de nouvelle recrues.

Si dans la première série, le principal point faible était l'or, dans la dernière mouture, ils se mettent automatiquement à jour de manière à corriger ces points faibles.

 

Les Daleks :

Ce sont surement les adversaires les plus emblématiques de Doctor Who au point qu'ils sont rentrés, au même titre que leur réplique fétiche "EXTERMINATE", dans la culture populaire anglaise. En apparence ils ressemblent à une machine maladroite et semblent peu effrayants. En réalité, ils dissimulent leur apparence hideuse derrière leur enveloppe mécanique qui est quasiment indestructible. En effet les balles fondent au contact de leur champ de force.

Mais sous la machine se dissimule un être beaucoup plus vulnérable. Ressemblant à des pieuvres blanchâtres, ne possédant qu'un oeil et ayant un cerveau hypertrophié, autant dire qu'ils sont loin de remporter la gabardine d'or.

Quant à leurs motivations, elles sont simples : exterminer toutes formes de vies impures, c'est à dire non Dalek. Le seul sentiment qu'ils éprouvent est la haine. En dehors de ça ils ne ressentent ni crainte, ni compassion. Et ils ont une obcession quant à la pureté de la race Dalek... vous ne voyez aucune allégorie ?

Ils sont les pires ennemis du Docteur et l'on découvre qu'ils sont en partie responsables de la disparition des Seigneurs du Temps. Et si le Docteur est habituellement empreint à une certaine forme de compassion y compris vis à vis de ses ennemis en leur laissant toujours une chance de se racheter, il n'en éprouve absolument aucune envers les Daleks.

 

Les Sontariens :

Vous visualisez les Spartiates de 300 ? Bon et bien cette race de Mr Patate a à peu près le même concept de vie. Ils ne vivent que pour la guerre et sont particulièrement agressifs. Vexés de ne pas avoir participé à la plus grande Guerre ayant jamais eu lieu, à savoir la Guerre du Temps, ils identifient le Docteur en tant qu'ennemi. Pour eux une mort décente est une mort en combattant. Et en matière de combat, autant dire qu'ils s'y connaissent et comptent énormément sur leur force brute. Toutefois ils ont un point faible de taille : ils sont un peu beaucoup concon....

 

Les Anges Pleureurs (Weeping Angels) :

Là on tient mes chouchous et pour cause : le concept de ces méchants est génial. Jugez plutôt : Quand on les regarde, ils n'existent plus et deviennent ainsi indestructibles sous leur forme de statues de pierre. Toutefois tournez leur le dos ou clignez simplement des yeux et vous êtes morts... Ils se déplacent très rapidement et d'un simple touché, vous envoient dans le passé et se nourrissent des jours que vous n'avez pas vécu... de votre énergie temporelle. Bon là ça devient compliqué. Mais bordel ! Des ennemis qui jouent à "Un, deux, trois, soleil" avec leur proie c'est juste du pur génie créatif. Surtout que les réalisateurs s'amusent vraiment avec ce concept et cela donne de très bonnes idées visuelles pour instiller l'angoisse. Et je ne vous ai pas tout dit sur ces créatures mortelles qui recèlent plein de surprises.

 

Le Silence :

Apparus dans la saison 6, on ne peut pas vraiment les considérer comme étant des ennemis mythiques. Toutefois, tout comme pour les Anges Pleureurs, il faut admettre qu'ils reposent sur un concept ingénieux. C'est simple si vous les voyez, vous oubliez les avoir vu aussitôt qu'ils quittent votre champ de vision. Autant dire que l'on peut parler d'une présence insidieuse quasi invisible. Et là encore cela permet de très belles idées de mise en scène et rien que pour ça je pense que ces ennemis méritaient d'être cités.

 

Les Alliés du Docteur :

Car oui, le Docteur n'a pas que des ennemis, au fur et à mesure de ses voyages il s'est fait de nombreux alliés. Ici je vais m'attarder davantage sur ceux qui ont été les "Compagnons" du Docteur, c'est à dire, qui ont voyagé avec lui.

 

Rose Tyler interprétée par Billie Piper :

La nouvelle série débute avec elle et d'ailleurs l'épisode "pilote" a pour titre son prénom. Elle joue un rôle très particulier et assez vital : c'est par ses yeux que nous découvrons au fur et à mesure le Docteur et son univers. De ce fait il en vient un attachement assez immédiat pour ce personnage chez le spectateur qui peut facilement s'identifier à elle (pas physiquement bien sur, je n'ai rien d'une blonde gabardineuse). Elle accompagnera le Docteur pendant 2 saisons et l'épisode où elle le quittera, à savoir "Adieu Rose" (Doomsday) est souvent considéré comme étant l'un des meilleurs de la nouvelle série grâce à son final déchirant .

Au fur et à mesure de ses aventures avec le Docteur, elle entretiendra un lien de plus en plus étroit avec ce dernier au point de finir par vivre une romance qui restera purement platonique. Et il faut admettre, qu'en bon vecteur émotionnel, elle a énormément contribuée à humaniser davantage le personnage du Docteur au même titre que les interprètes de celui ci. Et à ce titre elle est sans doute l'une des compagnes les plus emblématiques de le nouvelle série. D'ailleurs l'épisode "L'école des retrouvailles" (School Reunion en VO), lui permet de croiser Sarah Jane Smith (interprétée par Elizabeth Shaden), soit la plus populaire des compagnes de la première série. Et cet épisode sonne tels une passation de pouvoir entre les deux femmes. 

 

Le capitaine Jack Harkness interprété par John Barrowman :

Le Docteur fera sa rencontre dans la première saison dans le double épisode formé par "Drôle de Mort" et le "Docteur Danse". Au moment où ils se croisent, Jack Harkness est un Agent du Temps qui tente d'arnaquer le Docteur mais il deviendra finalement un "compagnon" le temps de quelques voyages. Tué par des Daleks dans l'ultime épisode de la première saison, il sera ressuscité par Rose (la série vous expliquera comment) et deviendra immortel. Ce faisant il devient un "point fixe" et le Docteur se doit de l'éviter le plus souvent possible. Toutefois cela ne l'empêche pas de refaire une apparition dans la saison 3 et la saison 4.

On peut définir la personnalité de ce personnage ainsi : c'est un peu comme si Han Solo était devenu bisexuel. Clairement l'influence du protagoniste interprété par Harrison Ford dans Star Wars est la plus grande inspiration du capitaine Harkness. C'est devenu un personnage fort apprécié par les fans au point qu'il deviendra le héros de sa propre série spin off de Doctor Who : Torchwood.

 

Martha Jones interprétée par Freema Agyeman :

Martha Jones est une étudiante en médecine qui rencontrera le Docteur dans le premier épisode de la troisième saison "La loi des Judoons" (Smith and Jones en VO). Et comment dire... Si l'interprétation de Freema Agyeman est très bonne, son personnage a bien du mal à s'imposer. Pour tout dire j'aime la considérer comme la compagne de transition et c'est vraiment le cas dans les premiers épisodes avec elle. De plus elle est assez redondante car elle même débarque dans l'univers du Docteur et son traitement initial est trop proche de celui de Rose. Il est un peu lassant lorsque l'on nous a expliqué quelque chose précédemment de se le faire réexpliquer encore une fois. Autre détail qui me gêne : son amour à sens unique pour le Docteur. C'est triste à dire mais ça donne l'impression qu'elle cherche à tout prix à piquer la place de Rose et ça n'aide pas à la prendre en sympathie.

Après l'intégration de Martha a pour intérêt de permettre à un nouveau public de prendre la série en cours de route. Très dépendante du Docteur au début, tout comme Rose elle commencera à s'emmanciper par la suite devenant de moins en moins inutile... Mais bon dans les faits elle demeure surement l'une des compagnes du Docteur qui me laisse le moins de souvenirs.

 

Donna Noble interprétée par Catherine Tate :

Vu pour la première fois dans l'épisode "Adieu Rose" où elle apparaitra soudainement dans le TARDIS; son premier "vrai épisode" est "Le Mariage de Noël" (The Runaway Bride) qui fera directement suite à la fin de la deuxième saison. Et à l'issue de celui ci, alors que le Docteur lui propose de le rejoindre, elle déclinera son invitation. Mais lassée de sa vie routinière et regrettant sa décision, elle le rejoindra finalement à l'issue du premier épisode de la saison 4, "Le retour de Donna Noble" (Partners in Crime).

D'avance on peut considérer que Donna Noble est l'une des compagnes les plus attachantes du Docteur. Mais c'est aussi celle qui a le caractère le plus affirmé. Et il faut admettre que l'alchimie entre les deux fonctionne parfaitement. Ici on évite le piège de la redondance du duo Docteur/Martha qui ressemblait trop au duo formé avec Rose. Non là pas question de sentiment amoureux, juste une réelle amitié et complicité entre les deux... et ça marche très bien.

 

Amy Pond interprétée par Karen Gillian :

Nouvelle saison, nouveau Docteur, nouvelle compagne. Amy Pond rencontrera le Docteur dans le premier épisode de la cinquième saison, "Le Prisonnier zéro" (The Eleventh Hour en VO), alors qu'elle était enfant et lorsque ce dernier s'est crashé avec le TARDIS dans son jardin. Il la retrouvera plusieurs années plus tard une fois qu'elle est devenue adulte (et assez gabardineuse faut l'avouer) et sur le point de se marier. Au début elle ressentira une certaine attirance pour le Docteur, au point d'en oublier son futur mari Rory Williams (qui deviendra lui même un compagnon du Docteur). Toutefois par la suite ce sera surtout un lien quasiment fraternel qui va se développer et se renforcer entre elle et le et l'alien aux deux coeurs, ce dernier surprotégeant Amy comme si elle était sa petite soeur.

De toutes les compagnes du Docteur, Amy est surement celle que je préfère. J'apprécie le fait que leur relation diffère des précédentes entretenues entre le Docteur et ses autres compagnes. Amy n'est clairement pas dans l'optique de remplacer qui que ce soit ou uniquement pour palier à la solitude du héros. Non, dès le début il y a une vraie affinité entre les deux et c'est cette dernière qui permettra à Amy de rester pendant presque 3 saisons. A ce jour elle détient le record de longévité en tant que compagne du Docteur dans la nouvelle série. Mais surtout l'intérêt de Amy n'est pas que dans ses intéractions avec notre héros. Non elle a sa propre vie et la relation qu'elle entretient avec son fiancé Rory est vraiment intéressante.

 

Rory Williams interprété par Arthur Darvill :

Fiançé de Amy, il apparaitra en même temps que cette dernière dans "Le Prisonnier zéro". Bien qu'au début il n'embarquera pas avec Amy et le Docteur pour voyager avec eux, il va finir par rejoindre la série de manière quasi permanente à partir de l'épisode "Les Vampires de Venise" (The Vampires of Venise). Son rôle peut à première vue évoquer celui de Mickey, ex petit ami de Rose apparu dans la première et deuxième saison et qui deviendra lui même un compagnon. Sauf qu'à la différence de Mickey, Rory est nettement moins irritant et c'est pour ça que je prend la peine de faire un paragraphe sur lui. D'un naturel peu assuré voir soumis et à pantouflard, il évoluera de plus en plus au fur et à mesure des épisodes. Paradoxalement, sa dévotion envers sa fiancée lui permettra de s'affirmer de plus en plus.

Autre point qui défini Rory : il est le contre pied logique à la "folie" du Docteur et ses interventions sont souvent assez drôles et peuvent évoquer le spectateur perdu qui tente de comprendre le sens de ce qui se passe sous ses yeux.

 

River Song interprétée par Alex Kingtson :

Apparue pour la première fois dans le double épisode "La Bibliothèque des Ombres" (Silence in the Library), ce personnage a une particuliarité assez intéressante : son parcours temporel est l'inverse de celui du Docteur. Pour clarifier les choses, disons que la première fois que le Docteur la rencontre, elle le connait déjà parfaitement et est même devenue sa femme. Tout comme le Docteur elle voyage dans le temps et elle le rencontrera assez régulièrement même si à chaque fois elle le connaitra de moins en moins. Bon je ne veux pas en dire trop sur elle dans le soucis de ne pas vous spoiler la tête, surtout que les révélations sur son personnage sont de plus en plus surprenantes.

 

Voilà pour les compagnons du Docteur. Je ne développe pas encore sur Clara étant donné que cette dernière à rejoint la série assez tardivement et qu'il est encore tôt pour faire le bilan de leur "relation".

 

Les visages du Docteur :

En quasiment 50 ans d'existence et 11 régénérations connues (bientôt 12), le Docteur a imposé des acteurs ayant chacun leur façon de voir le personnage. Ici nous nous intéresserons aux interprètes de la nouvelle série.

 

Le Neuvième Docteur, Christopher Eccleston, présent dans la série dans la première saison  :

Son visage doit vous dire quelque chose. Vous avez dû l'apercevoir dans 28 Jours plus tard ou encore dans 60 Secondes chrono ou... dans.... ce.... truc qu'est Gi Joe, le Réveil du Cobra. Ouais peut être aurait il dû rester plus longtemps dans Doctor Who.

Car là on tient le noeud du problème avec ce dernier. Il n'est pas resté assez longtemps résultat il a à peine eu le temps de totalement s'imposer qu'il s'en est allé de la série. Et finalement on a tendance à le sous estimer voir à le zapper. D'autant plus que la première saison se cherchait encore un peu et est en déçà des saisons suivantes.

Pourtant faut le dire, il a été excellent dans le rôle. Son interprétation n'a pas à rougir face à celle de ceux qui l'ont suivis... loin de là. De plus c'est avec ce dernier que les scénaristes ont commencé à creuser davantage le personnage du Docteur. C'est avec lui que l'on entame la relation avec Rose Tyler. Tout comme c'est avec lui que l'on introduit le fait qu'il soit le dernier de sa race. Et encore une fois c'est avec lui que l'on explore un côté plus tourmenté et plus sombre de sa personnalité. Donc en clair il a apporté beaucoup d'éléments qui font aujourd'hui parti des fondamentaux du personnage.

Maintenant si je devais avoir une autre réserve sur cet acteur dans le rôle c'est un peu sur son physique. Rien de bien méchant, mais il faut reconnaitre le fait qu'à l'inverse d'un Tennant ou d'un Smith, Eccleston ne porte pas sur lui son excentricité et à l'air un poil trop "badass". Vous me direz ça fait son charme.

 

Le Dixième Docteur, David Tennant présent dans la série entre 2006 et 2010 :

Si il y avait un acteur qui devait interprété le rôle du Docteur, c'est bien David Tennant, de son vrai nom David McDonald. Enfant il était fan du personnage et c'est dans l'espoir de pouvoir l'incarner un jour qu'il est devenu acteur. Autant dire qu'il a exaucé son rêve. Et c'est d'autant plus remarquable quand on sait qu'aujourd'hui il est considéré comme le meilleur interprète du personnage.

Après sans vouloir rabaisser le génie de sa prestation, il faut reconnaitre qu'il disposait d'un sérieux atout : il arrivait alors que la série avait posé des bases assez solides mais en même temps le précédent interprète a quitté la série assez tôt, ainsi le sentiment de regret des fans était moindre.

Mais bon on va pas cracher dans la soupe non plus car il faut le dire : Tennant a été génial. Tout ce qu'il a entrepris pour creuser encore plus le personnage, il l'a réussi. Quand il fallait être drôle, il était hilarant; quand il fallait être dans l'émotion, il était excellent. A vrai dire voir un acteur autant capable pour les ruptures dans son jeu est assez impressionnant et je regrette personnellement qu'un tels talent ne soit pas plus présent au cinéma. Sans déconner, il est la seule bonne raison de voir cette bouse de Fright Night.

Mais qu'en est il de son Docteur ? Qu'est ce qu'il apporte de nouveau ? Et bien d'avance on peut dire le charme. On a un Docteur plus jeune, entretenant un look de dandy exhubérant et plaisant fortement à la gente féminine. Mais on a aussi un personnage beaucoup plus profond qui alterne entre l'humour et cette impression que par moment il porte le poids de l'univers sur ses épaules. D'ailleurs il a davantage mis l'accent sur le sentiment de solitude du Docteur et sa quasi lassitude quant à son immortalité.

Enfin bref, on a eu un interprète si génial qu'il en a quasiment phagocité le rôle ce qui est un peu regrettable pour son prédécesseur.

 

Le Onzième Docteur, Matt Smith présent dans la série entre 2010 et 2013 :

Ce mec n'a presque pas eu de bol. Plus jeune acteur à avoir incarné le Docteur, il a attiré les foudres à son encontre lors de l'annonce de l'attribution du rôle. Et oui passer après l'ultra méga populaire David Tennant, c'était un peu risqué. Mais heureusement pour lui son "manque de chance" a été compensé par son très grand talent. Ainsi son interprétation, et ce dès le premier épisode, a été salué par les critiques mais il a eu un peu de mal à s'imposer dans le coeur des fans... jusqu'à maintenant où il est quasi unanimement apprécié et ce même si certains ne parviennent pas à oublier Tennant (ça on ne peut pas le leur reprocher)

En terme d'interprétation, on change de registre. Ici plutôt qu'un dandy on a surtout un grand gamin gesticulant beaucoup et qui visiblement s'éclate à jouer le rôle. On le voit quand il est tout excité à l'idée d'affronter un danger inédit, de découvrir de nouvelles choses. A chaque fois on perçoit chez lui cette curiosité quasi infantile qui le rend terriblement attachant. Bien sur il évoluera de plus en plus au fur et à mesure des saisons devenant plus "grave".  Toutefois là où il ne dénote pas c'est dans sa formidable capacité à jouer sur l'émotion mais encore une fois, il le fait différemment et ne repose pas ses prestations sur les acquis laissés par Tennant.  Et ça c'est tout le génie de cet acteur : être capable de reprendre la suite tout en imposant son propre style.

Et pour tout vous dire : c'est mon Docteur préféré. La raison est simple : j'ai découvert et accroché à la série avec lui. Il m'a permis de la prendre en cours de route et j'ai justement été séduit par son interprétation variée et surprenante. Après je ne dis pas que c'est le meilleur car je pense sincèrement que chacun trouvera le petit truc qui lui fera préférer un Docteur plutôt qu'un autre. Il faut le dire c'est l'avantage quand on a 3 excellents comédiens.

 

Le Douxième Docteur, Peter Capaldi qui va rejoindre la série en 2013 :

Alors bien sur je ne vais pas m'étendre sur son jeu dans la mesure où on ne l'a pas encore vu jouer le Docteur... même si il est très familier de l'univers. En effet on l'a déjà aperçu dans la quatrième saison de Docteur Who dans l'épisode "La Chute de Pompéï" (The Fires of Pompeii) où il incarnait un marchand romain qui sera sauvé par le Docteur. On l'a aussi vu dans Torchwood, série dérivée de Doctor Who.

Jusqu'ici les fans semblent un peu décontenancés par ce choix. Il faut admettre que Peter Capaldi dénote, ne serait ce que par son âge. En effet après avoir eu 2 incarnations de Docteur assez jeunes, on retrouve.... un vieux. Mais en soi ce n'est pas incohérent du tout avec le personnage. De plus avoir un successeur à Matt Smith pour avoir une copie de ce dernier serait sans intérêt. Et en cela le choix de Capaldi est intéressant parce qu'il créé une rupture avec les différentes interprétation. Après je vous laisse vous renseigner sur le bonhomme et vous constaterez que ce n'est pas Jo le Clodo non plus. Alors ma conclusion quant à lui : attendons de voir, mais pour l'instant je suis confiant. A titre personnel ce n'est pas tant le fait que ce soit Peter Capaldi qui soit choisi pour succèder à Matt Smith qui m'embête... c'est le fait qu'il y ai besoin d'un successeur à Matt Smith.

Le moment TOP

J'aime bien ponctuer mes dossiers d'un petit top. Pour Doctor Who je vais simplement faire un top 6 de ce que je considère comme étant LES épisodes à voir. Il faut savoir que j'établis ce top selon des critères précis. Le premier étant l'accessibilité et leur pertience si vous les voyez "indépendamment". Ainsi vous ne trouverez pas le double épisode composé de "l'Armée des Ombres" et "Adieu Rose" dans ce top. Tout simplement parce que si vous êtes profane à l'univers et que vous tombez sur ces derniers, sans doute serez vous moins enclins à prendre le trajet en cours de route et le final risque de vous laisser indifférent. En clair la non présence d'épisodes dans ce top n'est absolument pas un déni quant à leurs qualités. Voilà ça c'est dit.

 

Numéro 5 : Le double épisode "The Impossible Planet" et "The ***** Pit" (je ne donnerai pas le titre français pour ne pas spoiler). Saison 2 épisodes 8/9

Je me suis juré de ne pas inclure de double épisode dans ce top... mais il n'y a rien à faire j'adore vraiment celui ci. Déjà il y ses références. Un mal qui s'éveille, le look des Ouds qui renvoie à celui de Kthulu, tout est fait pour nous rappeler Lovecraft. Autre détail : le design des intérieurs de la base évoquant directement celui du Nostromo dans "Alien" (il y a aussi une scène dans un conduit de ventilation qui renvoie à Aliens). Si déjà ça ne parvient pas à vous convaincre de regarder cet épisode je ne sais pas ce qu'il vous faut. De plus il faut souligner le soin apporté sur l'ambiance qui est finalement assez flippante avec une tension latente parfaitement maitrisée.

 

Numéro 4 : "Dalek". Saison 1, épisode 6.

La première saison de la nouvelle série est incontestablement la plus faible. Attention elle est excellente, mais il faut reconnaitre que la série prenait un nouveau départ et avait besoin de trouver son rythme. Toutefois cet épisode à sa place dans mon top dans la mesure où il réintroduit dans la nouvelle série les ennemis les plus emblématiques du Docteur : les Daleks. Là il ne reste plus qu'un seul survivant... tout comme le Docteur qui est le dernier de sa race. Et autant dire que la rencontre entre les deux ennemis jurés est mémorable. On y voit un Docteur nettement moins noble dans ses actions, ce dernier n'hésitant pas à torturer le Dalek alors qu'il n'a aucun moyen de se défendre. On comprendra d'où lui vient cette haine par la suite. C'est aussi un épisode très rythmé qui nous permet de prendre la pleine mesure du pouvoir de destruction d'un Dalek qui est clairement inarrêtable. 

 

Numéro 3 : "The Girl in the Fireplace" (La Cheminée des Temps). Saison 2 épisode 4.

Sans doute l'un des épisodes les plus originaux et touchant de Doctor Who. Versaille est menacé par des Automates qui semblent faire une fixation sur Madame de Pompadour, la favorite de Louis XV. Le seul espoir de cette dernière résidera dans le Docteur. Cet épisode vaut pour son originalité. Le Docteur et ses compagnons évoluent dans vaisseau dans lequel se situent des fenêtres temporelles menant à différents moments de la vie de Madame de Pompadour. Ainsi lorsque le Docteur croisera "Reinette" (le surnom de Madame de Pompadour), plusieurs années peuvent s'être écoulées entre chaque rencontre. Et c'est cette relation intermittente qui est passionnante, entre romance et fascination mutuelle. Et la fin est absolument superbe... superbement amère et rien que pour cette dernière, ainsi que les très beau thème musical composé pour l'occasion par Murray Gold, cet épisode est dans mon top 3 des épisodes que je préfère.

 

Numéro 2 : "Blink" (Les Anges Pleureurs). Saison 3 épisode 10.

Ce qui est ironique avec cet épisode, c'est que si il est un des meilleurs de Doctor Who, le fameux Docteur apparait assez peu dans celui ci. Non le personnage principal est une certaine Sally Sparrow (incarnée par Carey Mulligan) qui sera celle qui fera avancer l'intrigue. Alors que la jeune Sally visite une vieille maison elle tombe sur d'étranges statues d'anges en pleurs ainsi que des messages laissés par un mystérieux Docteur. Et que dire de cet épisode hormis le fait qu'il est simplement génial. Rien que le concept des ennemis... mais il n'y a pas que ça. On peut aussi noter la tention, les superbes idées narratives, le rythme... enfin bref je ne vous en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher les surprises mais en tout cas c'est une place amplement méritée dans ce TOP.

 

Numéro 1 : "Vincent and the Doctor" (Vincent et le Docteur). Saison 5, épisode 10.

Objectivement je pense que "Blink" mérite davantage la première place. Mais je n'ai pas vocation à faire des tops objectifs et cet épisode de la saison 5 est clairement mon préféré. Ici le Docteur fera la connaissance de l'illustre peintre Vincent Van Gogh mais va aussi devoir faire face à une menace invisible. Et pour tout dire, ce n'est pas tant la chasse au monstre qui fait l'intérêt de cet épisode mais plutôt le traitement accordé à Van Gogh. D'ailleurs le Docteur sera relégué au second plan et le célèbre peintre est le vrai héros de cet épisode. Ce qui est intéressant c'est le fait qu'il ne soit pas traité comme un simple dingue, mais comme étant un dépressif assailli par des idées noires mais malgré tout, terriblement attachant. Et pour ça on peut féliciter l'excellent Tony Curran qui offre une prestation très émouvante. Toutefois je dois admettre que les plus cyniques peuvent reprocher un final virant un peu trop dans le mélodrame, mais personnellement je l'ai trouvé très touchant. Autre point que j'adore dans cet épisode : je suis un profane en art et malgré, il a réussi à m'intéresser à Van Gogh et à ses oeuvres en "vulgarisant" sa vision des choses. Et comme le dit si souvent Edward : le génie c'est quand arrive à expliquer des choses compliquées mais avec des mots simples. C'est un peu ce que fait cet épisode.

 

Conclusion

Voilà mon article sur Doctor Who s'achève et j'espère vous avoir donné envie de regarder cette série qui vaut vraiment le détour d'autant plus quand on est fan de Science Fiction. Et si vous en voulez plus, jetez un oeil sur Torchwood et The Sarah Jane Smith's adventures. La première est plus sombre et se concentre sur Jack Harkness. Quand la seconde est davantage axée vers un public plus jeune mais a été annulée suite au décès de l'actrice principale.

Mais ces deux séries sont loin d'égaler en intérêt leur modèle qui est une perle autant au niveau de l'écriture que de l'univers dépeint.

 

 

 

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H
Merci pour le compliment Edward. C'est le but avec cet article : introduire l'univers de Doctor Who et pousser certains à se plonger dans cette série qui reste malheureusement trop "marginale" en France (même si ça s'améliore et qu'elle a de plus en plus de succès). Après mon article ne reste qu'une introduction, tant il y a à dire sur cette série. Par exemple une analyse sur les références dont elle use... et il y en a....
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M
Et c'est une belle introduction.
M
Avec cet article, c'est aussi l'occasion pour nous, de se frotter au domaine des "séries" et d'élargir le blog avec de nouvelles rubriques.
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M
Excellent article, bien renseigné, qui permet de se familiariser avec l'univers de Doctor Who (une série que j'adore).
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